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PAD : appel à constituer un outil de défense des libertés

Les forces du pacte pour l’Alternative démocratique (PAD) appellent à mettre en place un outil de défense des libertés. «Devant cette situation extrêmement périlleuse, les participant(e)s lancent un appel à toutes les forces organisées et aux citoyennes et citoyens dans le pays et dans les communautés algériennes à l’étranger pour constituer ensemble et unitairement un outil de défense de nos libertés », lit-on dans la résolution adoptée, à l’issue de la journée de mobilisation organisée, hier samedi au siège du MDS.

Selon la même source, cet outil a pour but d’exiger « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus pour délit d’opinion, l’arrêt des poursuites judiciaires et des intimidations ainsi que les arrestations arbitraires », « la réhabilitation pleine des personnes injustement poursuivies, condamnées et emprisonnées » et « le respect de toutes les libertés citoyennes et le multipartisme ».

Dans son document, le PAD annonce son rejet du référendum constitutionnel prochain. Il rappelle que l’action organisée vise à dénoncer « la violation des libertés et le déni des droits sur fond de répression massive à l’encontre d’activistes, de journalistes, d’animateurs de partis, de syndicats et d’espaces citoyens ».

« Aucune voix discordante n’est permise. Jamais depuis l’avènement du soulèvement du hirak révolutionnaire un tel degré de brutalité, d’arbitraire policier et d’abus judiciaire n’a été atteint. Le recours à des méthodes éprouvées autrefois pour imposer un système de légitimation contrôlé de bout en bout confirme la volonté du pouvoir de fait d’ignorer les voix de millions de citoyens, celles qui montent du tréfonds de la société pour exiger le changement démocratique et le départ du système », précise les signataires.

Selon la même source, « en perspective de l’accomplissement d’un forfait politico-constitutionnel, le système s’attaque prioritairement aux forces actives du Hirak en violant le pluralisme et les instruments juridiques et politiques que sont les libertés publiques, individuelles et collectives ».

«C’est pour exprimer leur attachement aux valeurs constitutives de la citoyenneté que sont les droits et libertés et le pluralisme que les intervenants ont mis en exergue l’accentuation de la dérive autoritaire », ajoute-t-on dans le même document, précisant que « les libertés de réunion, d’expression, d’information et d’organisation sont malheureusement violées par le pouvoir de fait ».

Ce dernier, enchaîne-t-on dans le même document, « entend ainsi consolider l’Etat de non droit pour garantir son maintien en place ».

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