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Oran: deux ans de prison ferme requis contre Said Boudour et Noureddine Tounsi

© DR | Les deux lanceur d'alertes Said Boudour et Noureddine Tounsi

Le Procureur près le tribunal d’Oran a requis ce mardi deux ans de prison ferme à l’encontre du journaliste Said Boudour et le lanceur d’alerte Noureddine Tounsi. Le verdict est renvoyé à la date du 17 novembre, rapporte le comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Selon la même source, le juge a refusé la demande des avocats pour que Noureddine Tounsi soit jugé en présentiel « même s’il est détenu dans l’établissement carcéral d’Oran ».

Le journaliste indépendant Said Boudour, a été arrêté le 6 octobre 2019 et inculpé, entre autres, pour « atteinte au moral des troupes de l’armée”, “atteinte à l’intégrité du territoire national”, “appel à la désobéissance civile”, “chantage” et “insulte”.

Le journaliste a été remis en liberté provisoire après sa comparution devant le juge d’instruction le 17 octobre 2019, mais, après l’appel du procureur de la République, la chambre d’accusation a ordonné son placement sous mandat de dépôt le 29 octobre.

En mars dernier, la chambre d’accusation du tribunal d’Oran a abandonné une partie des charges retenues contre lui et a renvoyé l’affaire devant le tribunal correctionnel.

De son coté, le lanceur d’alerte Noureddine Tounsi, a été arrêté en juin 2018 avec le journaliste Said Boudour, puis libéré le 4 juin 2018. Il a ensuite été arrêté à nouveau le 21 septembre 2020 et placé en détention. 

Selon la plateforme de Protection des Lanceurs d’Alerte en Afrique (PPLAAF), Noureddine Tounsi, qui est à l’origine de révélations sur des faits de corruption au sein de l’Entreprise Portuaire d’Oran (EPO), est accusé “d’intelligence avec des agents d’une puissance étrangère (la PPLAAF ndlr) et divulgation de secret d’entreprise”, entre autres accusations.

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