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nouvelle journée de manifestation: Les étudiants font montre d’une détermination inébranlable

Crédit photo: DR

Ce dimanche 19 mai, Les étudiants algériens, dans les 4 coins du pays, se sont promis de célébrer la journée nationale de l’étudiant, non par grand hasard, dans la rue. De plus en plus déterminés, accordant foi à leur engagement marqué par une conscience politique qui a surpris plus d’un, les étudiants algériens ont démontré, depuis le  25 février, qu’ils sont la force persévérante du Hirak que nulle contrainte ne peut l’entamer.

 
Déterminé, est bien le mot. « Koul youm massira walah marana habssin (tous les jours une marche, on jure qu’on ne lâchera pas », scandent des milliers d’étudiants qui ont parcouru les principales rues d’Alger face un important dispositif policier déployé un peu partout.
Les étudiants ont commencé à se rassembler devant la fac centrale, en entonnant l’hymne nationale et en scandant des slogans hostiles au régime en place, notamment l’’Etat-major, Gaid Salah, désormais la cible des manifestants ainsi que le Président par intérim, Abdelkader Bensalah. En phase avec les revendications du reste des Algériens, les étudiants ont affiché leur rejet de l’immixtion de l’institution militaire dans les affaires politiques du pays et les décisions du chef de corps d’armée Gaid Salah, scandant « C’est un Etat civil et non pas militaire ». « Pas d’élection, bandits », crient les étudiants pour exprimer leur rejet inébranlable du scrutin du 04 juillet.
Pour ce 19 mai, les rues asselah hocine, Zighout Youcef menant vers le siège de l’APN ont été barricadées par un important dispositif policier pour empêcher le rassemblement des milliers d’étudiants.
Cette semaine, le mouvement de protestation populaire ou comme aiment l’appeler certains « la révolution pacifique », qui a débuté le 22 février, va franchir le cap des trois mois. Durant cette période, les Algériens ont pu voir se réaliser une de leur revendications: le départ du Président Bouteflika. Mais pour le peuple, le pouvoir désire à tout prix, usant de tous les moyens pour subsister. « Le combat est encore long et nous devons résister et persévérer dans notre engagement si l’on veut aller vers une véritable transition sans les anciennes figure de ce pouvoir honni. Pas question d’abandonner », insiste un des manifestants vendredi passé. Un avis partagé par des millions d’algériens qui souhaitent de tous leur vœux, instaurer un Etat démocratique et un Etat de droit.
Le pouvoir arrivera-t-il à prêter oreille à des millions de voix qui s’élèvent contre lui et ses relais, qui, depuis le 22 février, fait fi de l »exaspération des Algériens? si le pouvoir persiste dans son entêtement, le peuple, lui, à jurer d’aller jusqu’au bout de son combat pour « libérer l’Algérie » des mains de « la mafia au pouvoir ».
 

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