L’avocat et militant des droit de l’homme, Mokrane Larbi, a mis en garde, ce jeudi 28 mars, contre une nouvelle manœuvre du pouvoir qui consiste en la mise en oeuvre de l’article 102 de la constitution pour le maintien du système de « corruption ».
Dans un communiqué publié aujourd’hui, sur sa page Facebook, le militant des droit de l’homme affirme que « cette corruption évidente et prouvée est l’une des raisons pour lesquelles le pouvoir entend rester par tous les moyens illégaux, notamment en violant la Constitution au point de sacrifier celui qui ont (les responsables de corruption) toujours vénérer ».
«Les responsables de la corruption sont désormais connus de tous. Les médias ont révélé les noms de certains d’entre-eux et les montants volés notamment à travers les crédits bancaires et sur des ordres», écrit l’auteur du communiqué.
Et d’ajouter: «Ils ont peur des poursuites judiciaires après la libération des juges du poids des instructions».
Mokrane Ait Larbi, a appelé les universitaires, les étudiants, les avocats et les juges,à « ouvrir un dialogue sérieux » qui permettra, selon lui, « de présenter des propositions opérationnelles et sortir de la crise »; a-t-il estimé.