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Maroc: le journaliste Omar Radi condamné à 6 ans de prison

Le journaliste et défenseur des droits humains marocain , Omar Radi, a été condamné, ce lundi 19 juillet, a six ans de prison ferme par la Cour de Cassablanca, et cela, pour une double affaire d' »espionnage » et de « viol », indique l’Agence de Press (AFP).

L’enquête pour « espionnage » avait été ouverte fin juin 2020, suite à la publication d’un rapport d’Amnesty International affirmant que le téléphone du journaliste avait été piraté via le logiciel Pegasus de la firme israélienne NSO.

Celle-ci est mise en cause dans une nouvelle enquête d’un consortium de médias internationaux qui a fait état d’une liste de personnalités potentiellement ciblées par le logiciel sur laquelle figure le nom du journaliste.

Il est à noter, que des militants, journalistes et opposants du monde entier ont été espionnés grâce à un logiciel élaboré par l’entreprise israélienne NSO Group, selon une enquête publiée dimanche par un consortium de dix-sept médias internationaux, dont les quotidiens français Le Monde, britannique The Guardian et américain The Washington Post.

Selon la même source, 50.000 numéros de téléphone ont été sélectionnés par les clients de NSO depuis 2016 pour une surveillance potentielle. Celle-ci inclut notamment, des numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise, d’après l’analyse menée par le consortium qui a localisé de nombreux numéros au Maroc, en Arabie saoudite ou au Mexique.

Pour rappel, le journaliste Omar Radi, se trouve en détention provisoire depuis près de douze mois, soit depuis juillet dernier. Son confrère le journaliste, Soulaimane Raissouni se trouvant également en détention préventive depuis une année, a été condamné le vendredi 10 juillet, à cinq ans de prison ferme, et cela en son absence car il était en grève de la faim depuis 93 jours.

Depuis leur détention, les deux journalistes ne cessent de clamer leur innocence, leurs sympathisants dénoncent des procès purement “politiques“.

Un élan de solidarité

Une vague de solidarité et de soutien a été exprimée tant au Maroc qu’à l’international depuis leur arrestation. En effet, des défenseurs des droits humains, des intellectuels, des hommes politiques et des journalistes réclament qu’ils soient jugés en état de liberté, comme le permet la procédure pénale.

Avec AFP.

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