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Marche des étudiants: « Soyons juste Algériens »

Pour ce 110e mardi de mobilisation du Hirak estudiantin, la mobilisation n’a pas faibli par rapport aux mardis précédents malgré la période des examens.

Comme à l’accoutumé, vers les coups de 11h, les manifestants soutenus par des citoyens se sont donnés rendez-vous à la place des Martyres. Sur place un dispositif policier avait été déployé.

Avant de débuter la manifestation, les étudiants peu nombreux à cause des examens, ont tenu en dépit de cela à marqué cette journée de mobilisation en entonnant l’hymne nationale pour donné le coup d’envoi. Les protestataires ont par la suite scandé des slogans du Hirak, notamment ,« Dawla Madania Machi Askaria » (Etat civil non militaire),  » Sahafa Hourra, adala Moustaquila », (Presse libre et Justice indépendante), « Djazair Houra Démocratia », (Algérie libre et démocratique), « Khrejna bech Terahlou » (On est sortis pour que vous partiez).

En l’absence de l’étudiant Abdenour Ait Said, l’une des figures du Hirak estudiantin qui a été placé en garde à vue pendant deux jours avant d’être libéré le dimanche tard dans la journée, son camarade Kais Ould-Amar a dirigé la foule en imposant tant bien que mal leurs slogans. Ils exigent la libération de tous les détenus d’opinions surtout l’étudiant Biskri, Miloud Ben Rouane, arrêté le 01 octobre 2020 et en grève de la faim depuis plusieurs jours à cause de son incarcération.

© SAMI K. | Un étudiant brandit une pancarte lors du 110e mardi des étudiants à Alger
© SAMI K. | Un étudiant brandit une pancarte lors du 110e mardi des étudiants à Alger

Boycott des élections

Le foule qui a grandi lors de l’itinéraire n’a pas hésité à afficher son rejet au prochain scrutin. Pour les protestataires, « il n’y a pas de vote avec la mafia« .

Par ailleurs, la marche s’est poursuivie de l’Emir Abdelkader, Boulevard Amirouche, pour ensuite se terminer à la place Maurice Audin près de la fac centrale avec la prise de parole des deux étudiants connus du mouvement de protestation. Massoum Mahieddine ainsi que Kais Ould-Ammar qui ont rappelé que « la mobilisation est importante pour la libération de tous les détenus d’opinions« , avant d’entonner l’hymne national qui a marqué la fin de la marche.

Marche empêchée dans plusieurs wilayas

En dehors d’Alger, les étudiants soutenus par de nombreux citoyens ont été empêchés de tenir leur marche aujourd’hui, notamment dans les wilayas de, Tizi-Ouzou et Oran. À Tizi Ouzou, c’était la décision des étudiants puisqu’ils n’étaient « pas assez nombreux pour tenir une matche » apprend-t-on auprès d’un étudiant qui était sur place, qui toutefois précise « qu’un cordon policier a été déployé pas loin du portail de la faculté Mouloud Mammeri, mais sans qu’il n’y ait de confrontations ».

À Oran, La police déployée près de la place du premier novembre a empêché les étudiants soutenus par des citoyens de progresser et tenir leur marche.

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