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Lutte contre la corruption: Tayeb Louh se défend

Le ministre de la justice garde des sceaux, Tayeb Louh a affirmé aujourd’hui 5 février à Alger  que l’Algérie n’est soumise qu’aux mécanismes onusiens qu’elle a ratifié.
Intervenant lors d’une séance plénière de l’assemblée populaire nationale (APN) consacrée à l’examen du projet de loi amendant et complétant la loi 06-01 portant sur la lutte et la protection anti-corruption, le ministre de la justice a tenu ainsi à répondre à « certaines voies » qui ont lié cet amendement à la visite prochaine d’une commission des nations unies pour vérifier la concordance et la conformité des lois algériennes avec les mesures établies par l’ONU.
Selon Tayeb Louh, «l’Algérie n’est soumise qu’aux mesures onusiennes qu’elle a ratifiée avec souveraineté et non pas à d’autres considérations». Toutefois, il a regretté le fait que « la pression n’est pas mise sur les pays qui abritent des paradis fiscaux encourageant la profusion de la corruption, contrairement à d’autres pays qui font des efforts pour aplanir ce fléau ».
Le garde des sceaux a expliqué, dans la foulée, que l’Algérie a mis en place plusieurs mécanismes de luttes contre la corruption et prévoit par le présent projet de loi le renforcement de ces dispositifs afin de combattre ce phénomène d’une manière ferme.
Il a indiqué, par ailleurs qu’un «rapport détaillé est publié sur les sites de plusieurs organismes officiels dont celui de son département». Ce document explique, selon lui, les efforts de l’Algérie dans la lutte contre la corruption en ajoutant que les autorités algériennes dans leurs plus haut niveau sont très conscientes que «ce fléau n’arrange pas la démocratie et n’encourage pas les investissements et crée une dichotomie entre le gouverné et le gouvernant ».
Pour rappel, ce projet de loi prévoit plusieurs mesures à l’instar de la création d’un pôle pénal financier à compétence nationale «doté de tous les moyens humains et financiers nécessaires à son fonctionnement». Le texte introduit également le principe de la protection légale des dénonciateurs et des lanceurs d’alerte à propos des affaires de corruption. Il s’agit de l’application d’une recommandation de l’ONU.
Enfin, le projet de loi prévoit la création d’un organe national de prévention et de lutte contre la corruption, «une autorité administrative indépendante chargée de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption ».

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