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L’ONU désigne un nouvel émissaire pour la Libye

Le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Gueterres a obtenu mardi le feu vert du Conseil de sécurité pour nommer un Chef de la Mission d’Appui de l’ONU en Libye (Manul). Une nomination qui intervient dix mois après la démission de Ghassan Salamé.

Le profil choisi pour assurer le poste d’émissaire onusien pour la Libye est celui du Bulgare Nickolay Mladenov.  Agé de 48 ans, le diplomate était émissaire pour le Proche-Orient depuis 2015. Il est remplacé à ce poste par Tor Wennesland, un diplomate norvégien de 68 ans.

La nomination de Nickolay Mladenow intervient 10 mois après la démission du Libanais Ghassan Salamé. En effet, ce dernier a démissionné le 2 mars pour des « raisons de santé ». Le 11 mars le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé la désignation de l’Américaine Stephanie Turco Williams pour assurer l’intérim « jusqu’à la nomination d’un successeur ».

Depuis, plusieurs profils ont été proposés dont celui de l’Algérien Ramtane Lamamra qui était, pour Antonio Guetteres, la personne adéquate pour s’emparer du dossier libyen du fait de son expérience dans les conflits africains.  

Cependant, si le diplomate algérien a séduit Antonio Guetteres et d’autres diplomates, certains se sont opposés à sa nomination au poste d’émissaire de l’ONU en Libye.

Pour rappel, les Etats-Unis avaient bloqué en avril dernier la candidature de Ramtane Lamamra pour des raisons qui demeurent à l’instant inconnues.

La nomination de l’ex-ministre ghanéenne, Hanna Serwaa Tetteh à ce poste a également été bloquée, alors que l’Afrique réclame en vain l’attribution de cette mission à des diplomates africains.

Victime d’un conflit interne depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, les tentatives pour régler la crise en Libye se multiplient mais en vain. Le 23 octobre un accord d’un cessez-le-feu « national et permanent » a été signé par les belligérants libyens. Même si les accords de cessez-le-feu précédents n’ont pas été respectés, ce dernier représente « une lueur d’espoir » pour le peuple libyen, déchiré par des années d’hostilités.

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