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Libye : Au moins 28 morts dans un raid contre une école militaire à Tripoli

Au moins 28 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans un raid aérien, samedi 4 janvier, contre une école militaire à Tripoli, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé du Gouvernement d’union nationale (GNA).

Au moment de la frappe, les cadets effectuaient leur dernier rassemblement de la journée dans la cour principale avant de regagner leurs dortoirs, a précisé ce porte-parole.

Le ministère de la Santé du GNA a par ailleurs appelé à des dons de sang, invitant les donneurs à se diriger vers les hôpitaux et la banque du sang. 

© DR | Des corps de victimes dans des ambulances après un raid aérien contre l’école militaire de Al-Hadba Al-Khadra, un secteur résidentiel peuplé de Tripoli, qui a tué 28 cadets et blessé des dizaines d’autres, le 4 janvier.

La banlieue sud de Tripoli est le théâtre de violents combats depuis le 4 avril, début de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, pour s’emparer de la Capitale libyenne, siège du GNA reconnu par l’ONU.

Les forces du GNA ont accusé sur leur page Facebook les forces pro-Haftar d’avoir mené cette frappe, publiant des photos des blessés et des victimes. Les forces pro-Haftar n’ont jusqu’à présent pas revendiqué la frappe contre l’école militaire d’Al-Hadba Al-Khadra.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par des conflits fratricides.

A plusieurs reprises, la mission de l’ONU en Libye (Manul) a demandé à ce que les secteurs civils soient épargnés par les frappes qui « pourraient constituer des crimes de guerre ».

Depuis le début de l’offensive contre Tripoli, plus de 280 civils ont été tués, selon l’ONU. Plus de 2.000 combattants ont en outre péri et 146.000 Libyens ont été déplacés, selon la même source.

Les autorités turques ont annoncé une intervention militaire en Libye malgré le refus de coopération de tous les pays voisins, y compris l’Algérie et l’Egypte qui sont les armées fortes dans la région. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite et les États-Unis ont fait savoir qu’elles sont contre une intervention militaire en Libye.

Avec AFP

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