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Libertés : Le rapport de Human Rights Watch qui accable les autorités algériennes

L’Organisation non gouvernementale américaine Humain Rights Watch (HRW) a publié aujourd’hui 15 janvier, un rapport annuel qui accable les autorités algériennes sur le plan des libertés, car durant l’année 2019 « les autorités ont dispersé des manifestations pacifiques, arrêté arbitrairement des participants, empêché la tenue de réunions prévues par des organisations politiques ou de défense des droits humains, et emprisonné des détracteurs du gouvernement » lit-on dans le rapport.
Les arrestation « arbitraires » et l’emprisonnement des manifestants « sans chef d’accusation au bout de quelques heures » sont mis en avant dans ce rapport. « Alors que de vastes manifestations anti-gouvernementales se déroulaient dans les rues toutes les semaines, les forces de police ont été déployées massivement dans les rues et sur les places du centre de la capitale, ainsi qu’à des points de contrôle, avec pour effet de limiter le nombre de personnes parvenant à se joindre aux marches, puis elles ont exercé un contrôle étroit sur celles qui arrivaient à s’y rendre. Les autorités ont arrêté des centaines de manifestants pacifiques, remettant la plupart d’entre eux en liberté sans chef d’accusation au bout de quelques heures, mais engageant des poursuites contre des dizaines d’autres et les emprisonnant ».

Migrants

Au moins depuis décembre 2016, l’Algérie a effectué des rafles et expulsé en masse sommairement des milliers de migrants originaires d’Afrique sub-saharienne, dont des femmes et des enfants. « Pendant la première moitié de 2019, les autorités algériennes auraient expulsé près de 5 000 personnes, pour la plupart de nationalité nigériane ».

Droits des femmes et orientation sexuelle

« Quoique la loi sur la violence conjugale adoptée par l’Algérie en 2015 criminalise certaines formes de violence familiale, elle présente des lacunes qui permettent d’annuler des condamnations ou de réduire des peines si les victimes pardonnent à leurs agresseurs. Cette loi a également le défaut de ne pas prévoir de mesures préventives pour empêcher les abus ou protéger les victimes. L’article 326 du code pénal permet à une personne qui enlève une mineure d’échapper aux poursuites si elle épouse sa victime ».

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