Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Libération de Laurent Gbagbo : une rumeur qui met la Côte d’Ivoire en ébullition

Une rumeur a fait vibrer la Côte d’Ivoire, cet après-midi. Elle concerne l’annonce d’une remise en liberté provisoire de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, par la Cour pénale internationale (CPI).

 

En effet, plusieurs milliers de personnes ont manifesté leur joie, ce vendredi dans la ville de Yopougon, croyant que l’ancien chef d’état et Charles Blé Goudé. Malgré le démenti de la CPI, les pro-Gbagbo ont manifesté.

Tout a commencé suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une fausse information : «Laurent Gbagbo est libre ». Même l’un des avocats de l’ancien dictateur, Rodrigue Dadje, s’était mis de la partie en affirmant sur Facebook : « Gbagbo Libre ! Merci seigneur ».

L’avocat s’est rétracté par la suite, précisant, quelques minutes plus tard : « L’info de sa libération n’est pas confirmée par la CPI (…). Prière de ne pas véhiculer de fausses informations ».

La rumeur a induit en erreur aussi plusieurs médias locaux, avant de publier des démentis. Mais la fausse nouvelle avait déjà fait le tour d’Abidjan, la capitale ivoirienne. C’est ainsi qu’à Yopougon, fief de Gbagbo, des milliers de personnes se sont rassemblées spontanément, criant leur joie et dansant dans les rues au cri de « On aime Gbagbo » ou « Gbagbo libéré ».

« Aucune décision n’a été rendue »

Relayant le même canular, Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président, a elle aussi annoncé la libération provisoire de son mari devant des journalistes. Une vidéo de la scène a été mise en ligne, aussitôt reprise sur les réseaux sociaux. La vidéo a par la suite été supprimée du compte de l’ancienne Première dame.

 Suite à cette rumeur, le porte-parole de la CPI, Fadi Abdallah est intervenu pour remettre les pendules à l’heure. « Aucune décision n’a été rendue. Nous ne pouvons donc pas spéculer sur un quelconque verdict. Vous serez informés en temps et en heure dès que la décision sera prise », explique-t-il dans une déclaration à la revue Jeune Afrique.

 Pour rappel, l’audience portant sur l’examen de la demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé s’était tenue, jeudi dernier, à La Haye devant la 1ère chambre de la Cour. Après les auditions du procureur, des avocats des parties civiles et de ceux de la défense, l’audience a été ajournée. Reportée pour ce vendredi, elle ne s’est finalement pas tenue.

 

AD-300-X-250