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Leur première rencontre aura lieu ce mercredi : les démocrates proposent l’Alternative

Les partis et les personnalités de la mouvance démocratique sont en passe de signer un acte historique. Après des années de divisions et d’échanges d’accusations diverses, des partis démocrates décident, enfin, de s’unir pour proposer une alternative démocratique à l’impasse politique actuelle.

 

C’est l’un des bienfaits du mouvement populaire, né le 22 février dernier pour exiger un changement du système. Sept formations politiques, une organisation de défense des droits de l’Homme (LADDH) et deux personnalités politiques devront se réunir, aujourd’hui, au siège national du RCD, pour adopter une résolution politique très attendue.

Cette rencontre intervient au moment où des coalitions diverses se préparent à la période du vide constitutionnel qui ne saurait être évitée, après le 9 juillet. La mouvance démocratique a eu la bonne idée de penser à élaborer, elle aussi, sa proposition. Celle-ci pourrait être une première étape en prévision d’une conférence nationale qui, selon toute vraisemblance, aura lieu durant les semaines à venir.

Ce rendez-vous, qui devra réunir toutes les sensibilités politiques nationales, sera une occasion pour les démocrates de briller par leurs propositions et de convaincre par leurs arguments. Voilà donc le défi qui semble avoir encouragé ces partis, à l’initiative du FFS, d’effectuer ce rapprochement historique.

En effet, en plus du FFS et du RCD, qui se réunissent pour la première fois depuis l’avènement du pluralisme politique autour de la même table, la rencontre de demain verra aussi la présence de Me Benissad Noureddine, président de la LADDH, du MDS, du PLD, du PST, du PT et de l’UCP de Zoubida Assoul.

La rencontre devra connaitre aussi la participation de deux autres personnalités, en l’occurrence Djamel Zenati, ancien député du FFS et activiste politique, ainsi que le Moudjahid et ex-membre fondateur du FFS, Lakhdar Bouregaâ.

Selon l’appel lancé le 18 juin dernier, cette rencontre devra être sanctionnée par l’adoption d’une résolution politique qui contiendra les propositions de ce pôle pour la sortie de crise actuelle.

« Nous réitérons notre appel à d’autres  acteurs politiques, aux syndicats autonomes, au mouvement associatif, aux personnalités nationales indépendantes ainsi qu’à la communauté algérienne à l’étranger, qui se reconnaissent dans cet appel, à se joindre à cette initiative de concertation et de dialogue sans préalable », avaient-ils expliqué dans ce document.

 Les initiateurs de cette démarche mettent en avant, dans leur document, « le refus du pouvoir de répondre à cette revendication populaire ». « La détermination reste inébranlable et l’espoir immense. Seulement, le pouvoir en place n’est pas disposé à saisir le sens profond de cet événement sans précèdent depuis l’indépendance. Il persévère obstinément dans le déni de la réalité et a fait le choix du pourrissement et de la manipulation », soulignent-ils.

Pour eux, « le rassemblement des forces de l’alternative démocratique est le seul à même de traduire fidèlement cette profonde aspiration populaire ».

« Il est vain de croire à l’existence d’une issue positive à ce conflit dans le cadre de l’ordre actuel. Ni le pouvoir, ni ses diverses excroissances ne sont en mesure de constituer un recours. Pourtant, le sursaut citoyen, de par son caractère pacifique et massif, est une chance pour le pays. C’est une force capable d’engager le pays dans la voie de la souveraineté populaire, de la modernité et du progrès », soulignent-ils.

Cette démarche sera-t-elle couronnée par un succès ? Les militants démocratiques le souhaitent en tout cas.

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