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Les syndicats internationaux sollicitent l’OIT pour défendre les syndicalistes algériens

Les syndicats internationaux demandent à l’organisation internationale de Travail (OIT) de défendre les syndicalistes algériens en proie à une répression féroce de la part des autorités. Les attaques contre le mouvement syndical se sont intensifiées depuis le début Hirak.
© DR | Organisation internationale du travail (OIT)

Les syndicalistes à l’instar des acteurs et animateurs d’autres organisations et associations politiques subissent les affres de la répression de la part des autorités algériennes, soucieuses de neutraliser toute voix discordante.
Face à cette escalade contre les syndicalistes, quatre organisations internationales des travailleurs à savoir Industri All, l’ISP, CSI et UITA « ont demandé au directeur général de l’OIT d’intervenir auprès des autorités algériennes pour garantir pleinement la protection juridique et physique de toutes les personnes qui cherchent à exercer leur droit à la liberté d’association », rapporte l’organisation internationale UITA dans article publié sur son site web. Le même document « appelle également à la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues en raison de leur engagement syndical et civique ».
« Au cours des derniers mois, plus de 100 syndicalistes, militant-e-s politiques et civiques ont été arrêté-e-s, soumis-es à des interrogatoires et placé-e-s en détention ou emprisonné-e-s pour diffamation des forces armées » et « atteinte à l’unité nationale », précise la même source.
L’organisation internationale informe que « des actions en justice ont de nouveau été intentées contre le président et le secrétaire général du SNATEG, organisation affiliée à l’UITA, et pourraient mener à plusieurs années d’emprisonnement ».  ces  organisations réaffirment leur soutien et solidarité  avec leur collègues algériens dans leur combat.
Pour rappel, des centaines de personnes sont arrêtés depuis quelques mois  dans plusieurs  wilayas du pays  pour différentes  raisons, notamment le port de l’emblème Amazigh. Les détenus sont accusés d’atteinte à l’unité nationale sur la base de l’article 79 de la constitution.

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