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Les prix du pétrole poursuivent leur hausse

Les prix du pétrole partaient dans des directions opposées tout en restant proches de l’équilibre mardi, au lendemain d’une forte hausse, dans un climat plutôt optimiste quant à une reprise de la demande mondiale au moment où l’offre se résorbe.

Mardi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 34,63 dollars à Londres, en léger recul de 0,52% par rapport à la clôture de lundi.

A New York, le baril américain de WTI pour juin, dont c’est le dernier jour de cotation, gagnait de son côté 1,35%, à 32,25 dollars. La veille, les cours du Brent et du WTI avaient nettement progressé, respectivement de 7,1% et de 8,1%.

« Il y a deux facteurs principaux à même de soutenir les prix du brut », rappelle Paola Rodriguez Masiu, analyste, « une offre qui diminue et une demande qui augmente. Ces deux facteurs sont réunis en ce moment ».

« Les coupes de l’Opep+ sont effectives et les arrêts de production d’autres pays producteurs contribuent à limiter l’excès de brut. Dans le même temps, les mesures de confinement sont levées petit à petit dans le monde entier et l’économie a besoin d’essence pour redémarrer », a-t-elle ajouté.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l’accord Opep+ ont mis en place depuis le 1er mai un nouveau plan de réduction volontaire de leur production d’or noir pour descendre à des niveaux plus cohérents avec ceux de la demande, sabrée par la pandémie de Covid-19.

Cette coupe de 9,7 millions de barils par jour su deux mois doit même être complétée par des retraits du marché de barils supplémentaires par l’Arabie saoudite, le Koweït et les Emirats arabes unis.

Dans le même temps les Etats-Unis, premier producteur mondial, ont fait état jusqu’à mercredi d’extractions en baisse depuis plusieurs semaines, revenues à leur niveau de novembre 2018 après un plus haut historique atteint mi-mars.

Et la demande « en Chine, de loin le premier importateur de pétrole, semble revenue à peu près à ses niveaux d’avant-crise », précise Eugen Weinberg, analyste.

Les prix du brut sont en convalescence depuis plusieurs semaines après l’épisode quasi-traumatique du passage en-dessous de zéro dollar du cours du WTI pour livraison en mai le 20 avril, à la veille de sa date d’expiration.

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