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Les marches du Hirak se poursuivent en Kabylie : « Nous n’avons pas voté »

© DR | Emblème Amazigh lors d'une marche du Hirak

La mobilisation du Hirak se poursuit… En Kabylie où la répression n’a pas eu raison du mouvement populaire. A Tizi Ouzou, à Bejaia et à El Asnam, dans la wilaya de Bouira, des milliers de personnes ont battu le pavé pour dénoncer notamment les dernières élections législatives boudées par plus de 18 millions d’Algériens. « Allaho Akabar ma votinach (Nous n’avons pas voté », lancent les marcheurs, à Tizi Ouzou, qui ont été appuyé, comme c’est le cas depuis plusieurs vendredis, par des manifestants venant d’Alger, d’Oran et d’autres villes du pays.


Des manifestants qui fuient, visiblement, la répression dans leurs localités. Tout au long de leur parcours de plusieurs kilomètres, comme on peut le constater sur de nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les manifestants ont repris en chœur la majorité des slogans habituels du Hirak, tout en témoignant leurs solidarités avec les 260 détenus d’opinion.


Pour ces derniers, les manifestants adressent des messages pour leur dire que « le Hirak ne s’est pas arrêté » et que la lutte pour « un Etat civil et non pas militaire » se poursuit et se poursuivra. Les manifestants ayant pris part à la mobilisation d’aujourd’hui s’en également pris au pouvoir en place, aux généraux et à ceux qui entravent la marche vers la démocratisation du pays.


Comme à Tizi Ouzou, des marrées humaines ont également déferlé sur les rues de la ville de Bejaia pour affirmer, selon les participations, leur rejet du processus lancé par le pouvoir en place. Les protestataires dénoncent aussi les dernières élections législatives, la répression qui s’abat sur les hirakistes.

« Nous devons défendre les libertés qui nous permettront d’édifier la vraie démocratie dans le pays », lance un manifestant, affirmant que les élus actuels, et à tous les niveaux, « ne représentent qu’eux-mêmes ».


A Bouira, où les marches du Hirak sont interdites depuis plusieurs vendredis, ce sont les habitants de la commune, à l’Est du chef lieu de la wilaya, qui sont sortis massivement dans une grandiose marche pour appeler, entre autre, à la libération des détenus d’opinion.

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