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Les manifestants menacent de recourir à « la désobéissance civile »

Crédit photo: Interlignes Algérie

Face à l’entêtement du pouvoir en place à imposer sa feuille de route qui consiste en l’organisation des élections présidentielle au pas de charge pour trouver rapidement une solution à la crise politique, le peuple, qui n’a pas cessé de ruer dans les brancards pour réaffirmer son engagement à mettre sur pied un Etat civil et démocratique, a menacé, ce vendredi 2 aout, de recourir à la « désobéissance civile ». Une ultime solution espérant d’en finir avec ce qu’il qualifie de « pouvoir assassin ».

 
Marchant par plusieurs centaines, les manifestants, qui semblent exaspérés de voir les tenants du pouvoir « prévaricateurs » faire la sourde oreille à leurs revendications, -pis encore, il ne veulent plus faire de concessions pour mettre termes à cette crise qui n’a que trop duré- ont menacé de faire recours à la « désobéissance civile ».
« Ils (tenants du pouvoir) ne nous écoutent plus! Nous avons exprimé depuis le 22 février notre volonté de poursuivre la mobilisation populaire pour le départ de toutes les figures du régime en place. Mais le pouvoir, obstiné à aller jusqu’au bout de ses manoeuvres, nous ignore! C’est du mépris vis à vis de ce peuple! », fustige un des manifestants à la Rue Didouche Mourad, barricadée par un important dispositif policier.
En l’absence de solutions pour une sortie de crise, le peuple a décidé, semble-t-il, de prendre les choses en main et s’engage à appliquer sa feuille de route. La désobéissance civile dont les conséquences sont parfois imprévisibles reste, pour les manifestants, la seule option après le discours sans concession du chef de corps d’armée, Gaid Salah.
Rappelons qu’en mars dernier, alors que la société avait prôné pour la désobéissance civile, plusieurs personnalités de l’opposition, ont exprimé leurs réserves et mis en garde contre les conséquences négatives de cette démarche.

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