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Les journalistes du Temps dénoncent l’abandon de la direction

Les journalistes, administrateurs et techniciens du Groupe Média Temps Nouveaux, arbitrairement suspendus depuis le 27 novembre dernier par le directeur général, ont dénoncé aujourd'hui l’abandon total par la même direction, de leurs collègues solidaires du quotidien Le Temps d’Algérie, pourtant, constatent-ils, pionnier du Groupe.

Ils « appellent l’ensemble des consœurs et confrères de différents médias, ainsi que les acteurs de la société civile, à venir participer à un sit-in de solidarité, le dimanche 22 décembre 2019, à partir de 11H00, devant le siège du groupe médiatique ». 

Nos confrères du Temps d’Algérie disent ignorer les raisons de l’abandon du quotidien par la direction, qui, selon eux, « n’a donné aucun signe de vie, depuis, laissant le journal à son triste sort ».
Ils soulignent également que : « l’unique fois où le Directeur Général s’est donné la peine de se rapprocher de l’équipe rédactionnelle, c’était à la veille des élections présidentielles du 12 décembre, dans l’objectif de faire sortir le journal en catastrophe ».
Ils s’y étaient alors fermement opposés par respect pour leurs lecteurs mais également en égard à l’éthique journalistique. Le Temps d’Algérie se trouve actuellement, selon-eux, sans Directeur de la rédaction (poste vacant), sans Rédacteur en chef et sans les journalistes de la rubrique nationale (suspendus).

Silence Radio

Depuis le déclenchement de cette situation critique que vit le journal, aucune volonté de négocier avec nos confrères n’a été engagée par la direction. « C’est le silence radio ! ».
« Nous portons à la connaissance de l’opinion publique que l’administrateur désigné par les autorités publiques, déjà avisé de la situation chaotique que vit le GMTN
(Groupe Média Temps Nouveaux, Ndlr) n’a jamais jugé utile d’intervenir.  C’est pourquoi, nous nous remettons, encore une fois, aux autorités officielles pour une intervention urgente, d’autant que les employés cumulent un retard de salaire de quatre mois », déplorent-ils.
Ils rappellent que : « les dérives du DG du GMTN indument installé avec la complicité d’un syndicat récemment autoproclamé sans l’aval des travailleurs, constituent un grave précédent dans le domaine de la presse en Algérie ».

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