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Les forces de l’alternative démocratique dénoncent une « campagne de terreur » contre les manifestants et les militants

Le pouvoir mène une "campagne de terreur politique" contre les militants politiques et les manifestants pour imposer sa feuille de route qui consiste en l'organisation d'une élection présidentielle "au pas de charge" le 12 décembre prochain, dénoncent, dans un communiqué publié ce lundi, les forces de l'alternative démocratique (FAD). 

« Affolé par l’ampleur du rejet populaire rencontré depuis février 2019 contre tout projet de restauration du système autoritaire », le pouvoir « accélère et accentue la campagne de terreur contre les militant(e)s politiques et les citoyens manifestant(e)s », indique le communiqué de FAD soulignant que la volonté du pouvoir d’imposer “au pas de charge” la tenue de l’élection présidentielle se fait hors de « toute légalité juridique et légitimité politique ».
Dénonçant les interpellations et les inculpations qui ont ciblé des journalistes, militants de partis, syndicats et de la société civile à l’exemple de RAJ, du réseau de lutte contre la répression, du collectif des parents des détenus et du CSVM-22Fév dont le militant Hakim ADDAD, signataire du pacte de l’alternative démocratique; les forces de l’alternative démocratique estiment que « cet arbitraire politique signe le refus des tenants du pouvoir de tout changement démocratique ».
Tout en exigeant la libération « immédiate et inconditionnelle » des détenus politiques et d’opinion », les membres de l’Alternative démocratique appellent les magistrats à « s’opposer à toute forme d’instrumentalisation de la justice et d’abus de pouvoir contre les citoyens », souligne le communiqué.

Décisions illégales et illégitimes

Outre les arrestations arbittraires des manifestants et militants politiques, les Forces du Pacte pour l’Alternative Démocratique ont également dénoncé, les décisions économiques « illégales et illégitimes » adoptées par le « pouvoir de fait ».
« A défaut de soutien national et quitte à hypothéquer l’avenir des institutions et générations futures, le pouvoir adopte des lois -Finances et hydrocarbures- sans se soucier de son statut provisoire et de son illégitimité consubstantielle », expliquent les auteurs du communiqué soulignant que « les décisions économiques illégales et illégitimes adoptées par le pouvoir de fait, ne sauraient engager ni le peuple algérien ni l’Algérie de demain ». 
Pour les Forces de l’alternative Démocratique, cela est « une campagne de charme » déployée par le pouvoir « en direction des puissances étrangères dans le double objectif de continuer à bénéficier de leur silence et/ou protection et enfin pour entraver toute solidarité de leur opinion citoyenne », ajoutent les forces de l’alternative démocratique.

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