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Les consignes pour suspendre les marches respectées : La conscience du Hirak !

Discipline, conscience et civisme…Après la « silmiya (pacifisme) » le mouvement populaire en cours depuis 13 mois, livre une nouvelle leçon. Face à la pandémie du coronavirus et pour protéger la communauté nationale d’une propagation grave de la maladie, le Hirak suspend ses marches.

Les consignes et les appels, lancés depuis plusieurs jours, par des personnalités, des acteurs et des partis pour marquer « une pause sanitaire » ont été respectés à la lettre par les manifestants. Résultats : Villes mortes et rues désertes.

 La 57e marche populaire n’a pas eu lieu. Même les irréductibles qui voulaient braver, à la fois le danger et l’interdit, ont fini par revenir à de meilleurs sentiments et n’ont pas quitté leurs maisons.

C’est le cas à Alger, épicentre du mouvement populaire. Dans la capitale, transformé aujourd’hui en ville fantôme, seuls les agents de police et quelques curieux, ont été visibles dans les principaux axes empruntés par les manifestants durant les derniers mois de la mobilisation populaire.

Du champ des manœuvres à la Grande Poste, en passant par la rue Hassiba, la rue Didouche Mourad, la place Audin et la rue Aslah Houcine, il n’y avait presque que quelques automobilistes. Une première depuis plus d’une année.

Seul le bruit de l’hélicoptère des services de sécurité qui tournoyait dans le ciel, depuis le début de la matinée, rappelait aux habitants de la capitale qu’on était le vendredi, journée chère au Hirak.

Car les mosquées qu’accueilli, aussi, en cette journée des contingents de fidèles, en majorité des hirakistes, ont été fermées depuis plusieurs jours. Les commerces aussi en majorité étaient fermés.

Comme à Alger, même scénario est constaté également dans l’ensemble des villes, comme on le voit sur des images et vidéos postées sur les réseaux sociaux par de nombreux internautes.

« Etat civil! Restez chez vous »

En effet, à Oran, à Annaba, à Constantine, à Sétif, à Bejaia, à Tizi Ouzou, à Bouira…et dans la majorité des wilayas où les marches drainaient des foules nombreuses durant les 56 derniers vendredi, les rues étaient désertes.

Les manifestants ont respecté le mot d’ordre lancé sont restés chez-eux. Parallèlement à cette mesure, les habitués du Hirak ont préféré poursuivre la protestation sur les réseaux sociaux. Une autre ferme d’entretenir le Hirak. de nombreuses internautes et marcheurs invétérés ont posté, particulièrement sur Facebook, leurs photos avec des pancartes sur lesquels ils ont repris des slogans du Hirak. Mais avec une consigne spéciale : « restez chez-vous ! ».

« Daoula madania, machi 3askaria (pour un Etat civil et non pas militaire) ! Restez à la maison », peut-on lire sur l’une des pancartes. « Nous resterons à la maison pour pouvoir continuez la lutte », explique d’autres internautes en brandissant aussi des affiches.

Certains internautes annoncent avec regret la suspension du Hirak qu’ils acceptent toutefois « pour le bien de la communauté nationale ».

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