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Les avocats d’Alger suspendent leur grève

L’ordre des avocats d’Alger a décidé de suspendre, pendant deux semaines, le boycott des audiences au niveau de la Cour d’Alger et les juridictions y relevant, et ce, après s’être réuni avec le Président de la Cour et le Procureur général. Ces deux derniers ayant promis de répondre aux préoccupations de la Défense.

En effet, via un communiqué diffusé jeudi 1er octobre, l’ordre des avocats d’Alger a annoncé la suspension du boycott initié, le dimanche 27 septembre en contestation à « l’humiliation » subie par le bâtonnier d’Alger, Abdelmadjid Sellini. La suspension du boycott se fera à partir du dimanche 4 octobre et se poursuivra pendant deux semaines.

Cependant, le président de la cinquième chambre pénal près la Cour d’Alger et la composante de la première chambre pénale ne sont pas concernés par cette décision. Ceux-ci resteront boycottés sine die, selon ledit communiqué.

En contre partie, le Président de la Cour et le Procureur général se sont engagés à répondre à l’ensemble des préoccupations de la Défense portées dans ce mouvement de grève, selon le même document.

L’altercation ayant eu lieu, le 24 septembre, entre le bâtonnier d’Alger, Abdelmadjid Sellini, et le juge près la Cour d’Alger a suscité la colère des robes noires et a engendré un mouvement de grève.

En effet, les avocats ont entamé dimanche une semaine de grève pour réclamer « la préservation des droits de la défense ». L’appel lancé par l’ordre des avocats d’Alger a été suivi par les robes noires des autres wilayas. Le 28 septembre, l’Union nationale des avocats a rejoint le mouvement de protestation en annonçant le gel, pendant deux jours, des activités judiciaires au niveau national.

Pour rappel, Abdelmadjd Sellini, qui assurait la défense de Mourad Oulmi, le patron du groupe sovac, a demandé le report de l’audience. La demande a été rejetée par le juge. Une altercation a eu lieu entre lui et Abdelmadjid Sellini suite à laquelle ce dernier a eu un malaise et a été évacué en urgence.

Considérant cela comme une « humiliation » contre Abdelmadjid Sellini et contre l’ensemble des avocats. Les robes noires se sont révoltées à travers un mouvement de grève réclamant la préservation des « droits de la Défense ».





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