Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

le taux de participation est de 23,7% selon l’ANIE

© DR | Mohamed Charfi, président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE)
© DR | Mohamed Charfi, président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE)

Le taux de participation au référendum sur l’amendement constitutionnel vient d’être annoncé par le président de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE) Mohamed Chorfi.

Selon la même source, Le taux de participation est de 23,7%, soit 5 586 259 votants. Selon Chorfi, l’annonce des résultats sera faites demain à 10H au centre international de la presse.

Le taux de participation le plus élevé a été enregistré à Tindouf avec 50,7% et le taux le plus bas a été enregistré à Tizi Ouzou avec 0,07%.

Chorfi a précisé que les dépassements ont été enregistrés dans deux bureaux dans les wilayas de El Bayed et Mascara, et les chefs de centres seront présentés devant la justice dès demain.

Le président de l’ANIE n’a rien dit au sujet du taux de participation très faible en Kabylie, ni sur les émeutes qui ont eu lieu, la nuit du 31 octobre au 1 novembre, et aujourd’hui, dans quelques localités dans plusieurs wilayas.

Kabylie

Chorfi ne s’est pas prononcé aussi sur la décision du bureau de son autorité à Béjaia qui a mis fin à l’opération de vote à 11H45.

Demain, face à la presse nationale et étrangère, il sera obligé de répondre aux questions des journalistes qui vont sans doute l’interroger sur la question.

Si chorfi et les partisans de « la nouvelle Algérie » se félécitent pour cette victoire qui « met fin aux anciennes pratiques », les militants du Hirak et militants des droits de l’Homme estiment que « c’est un échec du pouvoir avec le taux le plus faible dans l’histoire de toutes les élections du pays ».

Said Salhi, vice président de la Ligue Algériennes des Droits de l’Homme estime que « 23 ٪ est le taux le plus faible dans l’histoire de toutes les élections du pays. Une grande victoire du Hirak qui reste majoritaire. Le pouvoir doit prendre acte de son échec et reconsidérer sa feuille de route. Le processus de transition démocratique constituant est la solution ».

AD-300-X-250