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Le RCD à propos de la situation socioéconomique: « la faillite n’est pas loin »

Le parti du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) s’est exprimé ce vendredi sur la situation socioéconomique du pays, qui est, à son avis, « des plus inquiétantes ». Pour le parti, « la faillite n’est pas loin » et l’absence d’Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé en Allemagne, aggrave les choses.

« La situation socioéconomique est des plus inquiétantes. Le chômage grimpe, le niveau de vie et le pouvoir d’achat des citoyens continuent de baisser et le dinar poursuit sa chute vertigineuse. La paupérisation gagne, ainsi, de larges couches de la société », s’est exprimé le RCD ce vendredi à travers un communiqué diffusé sur Facebook.

Et de marteler: « nos réserves en hydrocarbure s’épuisent et, le volume des exportations ne cesse de décroître. Le déficit budgétaire se creuse de plus en plus et les réserves de change s’amenuisent fortement. La faillite n’est pas très loin ».

Pour le parti politique, l’absence du président Tebboune en Allemagne depuis déjà plusieurs semaines pour soigner une complication due à son infection par le covid-19, aggrave cette situation socio-économique.

En effet, le parti estime que « l’absence prolongée de Tebboune, au demeurant très couteuse pour le trésor public, a confirmé que l’essentiel des décisions engageant l’avenir du pays se prennent loin de la façade civile du système ».

Pour lui, « les véritables décideurs sont dans l’impasse » et « le gouvernement est incapable d’endiguer cette descente aux enfers ».

« Justice malmenée et actionnée »

Sur un autre plan, le parti de l’opposition dénonce une « justice malmenée et actionnée ». Il évoque dans ce sens le cas du détenu Rachid Nekkaz transféré de la prison de Koléa à Alger à une autre à El Bayadh et celui de Walid Nekkiche, qui a été, selon lui, torturé et abusé sexuellement.

Pour le RCD, le parquet n’a décidé de l’ouverture d’une enquête sur le cas cas du jeune étudiant que « parce que contraint par une indignation populaire sans précédent ».

Dans le même contexte, le parti politique cite le procès intenté à l’islamologue Saïd Djabelkhir pour « atteinte aux préceptes de l’islam », entre autres accusations.

Pour le RCD, ce procès qui « inquiète et scandalise’ » est « probablement une aubaine pour créer une énième diversion, attitude classique des officines de ce système ».

« La justice, sans cesse malmenée car actionnée et toujours rendue sur injonction est cette fois-ci convoquée pour interpréter la religion. La levée de bouclier des Algériens ne s’est pas faite attendre dans les espaces d’expression encore libres ; elle est rassurante et est à saluer », a écrit le parti.

Par ailleurs, à quelques jours de la célébration du deuxième anniversaire de la révolution de Février, le parti défend le droit des Algériennes et Algériens « de protester et de dénoncer » la situation actuelle « par tous les moyens pacifiques ». Il met en garde le pouvoir « de fait contre la tentation du pire et l’accentuation de la répression ».

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