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Le PT dénonce le projet de loi sur les hydrocarbures et le projet de loi de finances 2020

Le Parti des travailleurs (PT) a dénoncé l'avant projet de loi su les hydrocarbures et la loi de finances 2020 qui devrait être examiné en Conseil des ministres, ce dimanche, en vue d’une éventuelle adoption. Le parti estime que le pouvoir veut, a travers ces deux lois, "avoir la caution internationale pour l’organisation de cette pseudo-élection".

 
Dans un communiqué rendu public hier samedi, le bureau politique du PT relève qu‘ »indiscutablement, en plus de la dénonciation de la répression, l’exigence de la libération des détenus de la révolution et le rejet massif de l’élection présidentielle, c’est les questions économiques et sociales qui ont marqué les manifestations du 34e vendredi »
« Le projet de loi sur les hydrocarbures et le projet de loi de finances 2020 sont dénoncés unanimement dans tout le pays. «Non au bradage des hydrocarbures », « l’Algérie est une –AMANA- (legs) vendue par les traitres » ou encore « loi sur les hydrocarbures et LF 2020 hypothèquent l’avenir du pays» ; « loi sur les hydrocarbures=crimes contre la nation« , lit-on dans le communiqué du parti.
Pour le PT, « le régime et le système qu’il incarne sont en crise. Le régime est dans l’impasse car après avoir échoué dans toutes ses tentatives de convaincre « politiquement » que l’issue  résiderait dans  l’élection présidentielle, il n’arrive pas à l’imposer par la force. C’est que pour l’écrasante majorité du peuple, le scrutin présidentiel est synonyme du maintien du régime. C’est pourquoi  la mobilisation et le rejet de l’élection présidentielle et du système ne faiblit pas, ce qui introduit le doute y compris chez ceux qui ont décidé d’y participer.  Alors le régime s’affole et fait monter la cadence de la répression. Comme l’attestait à Alger la féroce répression de la 33ème mobilisation des étudiants, mardi 08 octobre, marquée par une violence inouïe à l’encontre des manifestants et des journalistes ainsi que les dizaines d’arrestations« .
« Le régime panique, il veut aller vite car il sait que le temps joue contre lui. Son instabilité et l’impasse politique dans laquelle il a plongé le pays accentuent la crise économique, qui à son tour accentue le mécontentement social s’inquiètent les médias nationaux qui évoquent un brasier social à venir« , ajoute le même parti.
« La Loi de finances pour 2020 avec sa «rigueur » et sa « rationalité » voulues par Bensalah/Bedoui qui accablera davantage les larges couches de la population. Tandis qu’elle offre tous les avantages aux « investisseurs étrangers », à commencer par la suppression de la règle 51/49 (pour les secteurs dits non stratégiques), qui même si elle n’a pu empêcher totalement le pillage étranger grâce à son contournement par d’ingénieuses techniques et ruses, l’a néanmoins limité », souligne le même document .
Le PT explique que la loi de finances 2020 veut tout simplement dire « les miettes et la misère donc pour la majorité du peuple, les travailleurs et leurs familles, les milliards pour les multinationales » et qu' »en réintroduisant le recours à l’endettement extérieur, ce gouvernement qui prétend être en rupture avec les politiques des gouvernements de la « Issaba/bande » qui ont bradé l’économie nationale, ose pourtant faire ce que ces derniers n’avaient pas osé« .
« Ainsi donc, ce gouvernement qu’on nous a présenté comme celui des affaires courantes, vient expédier une loi sur les hydrocarbures, pour brader la principale richesse du pays au profit des grands groupes pétroliers internationaux », rappelle le PT en soulignant que « de l’aveu même du ministre de l’énergie, cette loi a été élaborée en concertation avec les « Majors du pétrole », c’est-à-dire les plus grandes multinationales pétrolières, française, britannique et américaines pour l’essentiel. Et ils osent parler de souveraineté nationale, d’ingérence étrangère. Peut-on justement parler de préservation de la souveraineté nationale, sans préserver sa souveraineté sur ses richesses ? »
Le PT s’interroge « pourquoi un gouvernement sensé être celui des affaires courantes s’empresse-t-il de faire adopter une loi aussi sensible ? Maintenant, à quelques mois de l’élection présidentielle qu’il veut tenir à tout prix ?Parce que comme tout le monde l’aura compris et le dit : ce projet de loi est élaboré en relation même avec cette échéance électorale. Car le régime qui veut se maintenir coûte que coûte, cherche à avoir la caution internationale pour l’organisation de cette pseudo-élection ». 
Le  PT conclut que « rien n’est supérieur aux intérêts de la nation, aucune loi ni choix politiques ne sont irréversibles, c’est pourquoi il décide de tout mettre en œuvre pour faire avorter cette politique de destruction des bases matérielles de la nation ».

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