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Le procès en appel de l’assassinat d’Ali Tounsi reporté

Près de quatre ans après le verdict, la Cour d’Alger devait rouvrir ce mardi le dossier de l’assassinat de l’ancien Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN) Ali Tounsi. Cependant, en raison du boycott des audiences par les avocats, l’audience du procès en appel a été reporté au 4 mars. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse APS.

Le tribunal criminel près la Cour d’Alger devait rejuger l’ex-chef de l’unité aérienne de la DGSN, Chouaïb Oultache qui a été condamné en février 2017 à la peine capitale. Il est poursuivi, selon l’APS, « homicide volontaire avec préméditation, tentative de meurtre et possession d’arme à feu de 4e catégorie sans autorisation ».

Ce procès intervient, faut-il noter, après la réponse favorable de la Cour suprême l’été dernier aux pourvois en cassation. La juridiction a renvoyé l’affaire devant le tribunal criminel près la Cour d’Alger qui sera, pour ce nouveau procès, autrement composée.

D’après l’APS qui cite la présidente de l’audience, le tribunal a ordonné de ramener le PDG du groupe Ennahar, Anis Rahmani, détenu depuis une année à l’établissement pénitentiaire de Koléa (Tipasa), pour comparaître en tant que témoin dans cette affaire.

Ali Tounsi a été assassiné le 25 février 2010 dans son bureau, au siège de la DGSN. Pour certains avocats, dont les propos ont été recueillis par le quotidien El Watan, cette affaire revient dans un contexte «particulier qui pourrait aider Oultache à bénéficier d’un procès équitable et serein».

Il y a d’abord, expliquent-ils à El Watan, le«départ» et le «décès» de certains responsables de l’époque, mais aussi les «changements opérés dans certaines structures de l’Etat». Pour d’autres avocats, «bien au contraire, ce procès n’apportera rien de nouveau».

Pour rappel, les avocats ont décidé de boycotter les audiences suite à la mise sous mandat de dépôt de l’un de leur confrère du barreau de Blida.

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