Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Le PAD rejette le référendum constitutionnel, appelle à une journée de mobilisation le 10 octobre

Les forces du pacte de l’alternative démocratique, « le PAD », qui regroupent plusieurs partis politiques de l’opposition, ont réaffirmé, lundi, leur rejet du référendum constitutionnel dont « le but principal est le sauvetage du système ». Les forces du PAD ont aussi appelé à une journée de mobilisation le 10 octobre à Alger.

« Abordant la question du référendum constitutionnel, les forces du PAD réaffirment leur position de principe de rejet de cette démarche dont le but principal est le sauvetage d’un système rejeté par les Algériennes et les Algériens qui n’ont cessé de réclamer son départ par millions plus d’une année durant », ont écrit les forces du PAD dans un communiqué diffusé lundi sur Facebook.

« Conscient de sa fragilité extrême et de son illégitimité, le pouvoir en place est sur le point de contrôler quasiment tous les médias qu’il veut transformer en vulgaires organes de propagande pour le « OUI » au référendum plébiscite du 1er novembre prochain », estiment-elles

Les forces du PAD ont relevé que « la nature antidémocratique du régime est non seulement préservée mais elle a aggravée le pouvoir personnel comme jamais auparavant ». Pour les partis de l’opposition, « la révision constitutionnelle octroie et concentre tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme, le président de la république ».

Les forces du PAD se sont également « interrogées sur la signification du changement radical de la doctrine de défense nationale, introduite par la constitutionnalisation de la participation de l’armée nationale populaire aux guerres à l’extérieur des frontières du pays ».

« Ceci vient rappeler l’adoption de la loi sur les hydrocarbures, hypothéquant la souveraineté nationale, adoptée quelques semaines seulement avant la présidentielle du 12 décembre 2019 pour acheter le silence des grandes puissances et le lobby des multinationales du pétrole et gaz », rappellent les forces du PAD.

« La constitution ne peut être légitime que si elle est l’émanation du peuple qui débat et choisit librement de son contenu et de la forme des institutions qu’il souhaite mettre en place pour satisfaire toutes ses aspirations dans le domaine politique, économique, social, culturel… », estiement-elles.

Par ailleurs, le regroupement de partis politique a appelé à l’organisation d’une journée de mobilisation le 10 octobre 2019, date d’anniversaire des événements du 10 octobre 1988.

« Face aux incessantes atteintes aux libertés démocratiques et afin de contribuer au regroupement le plus large des forces attachées aux revendications de liberté et de souveraineté exprimées par la révolution du 22 février 2019, les forces du PAD décident d’appeler à l’organisation d’une journée de mobilisation unitaire pour la défense des libertés démocratiques le 10 octobre 2020 à Alger », indique le communiqué.

En outre, les forces du PAD ont exigé que « cesse immédiatement la politique de répression tous azimuts qui frappe la jeunesse, les travailleurs, les journalistes…Elles exigent le respect effectif des libertés démocratiques dont les libertés syndicales bafouées tous les jours avec le silence complice des autorités ».

Elles ont aussi exigé « le respect effectif des libertés démocratiques dont les libertés syndicales bafouées tous les jours avec le silence complice des autorités ».









AD-300-X-250