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Le PAD « consterné » quant au verdict prononcé contre Khaled Drareni

Les forces du Pacte pour l’Alternative démocratique (PAD) ont exprimé, mardi, leur « consternation » quant à la condamnation du journaliste Khaled Drareni à trois ans de prison ferme, réclamant sa libération « immédiate » ainsi que celle des autres détenus politiques et d’opinion.

« Les forces du Pacte pour l’Alternative démocratique ont appris avec consternation le verdict prononcé par le Tribunal de Sidi M’hamed à l’encontre du journaliste Khaled Drareni pour attroupement contre l’Etat et atteinte à l’unité nationale alors qu’il ne faisait que couvrir les manifestations populaires de la révolution citoyenne au mois de mars dernier », a indiqué le PAD dans un communiqué diffusé sur Facebook.

Pour le PAD, qui est un rassemblement de différents partis politiques, associations et membres de la société civile, la condamnation des coaccusés de Khaled Drareni, Samir Belarbi et Slimane Hamitouche, à deux ans de prison dont quatre mois ferme « met gravement en cause le principe d’égalité devant la Loi »

« Le verdict infligé au journaliste Khaled Drareni est lourd de sens quand à l’absence de volonté du pouvoir de s’incliner devant la volonté de changement démocratique exprimé par des millions d’Algériennes et d’Algériens durant treize mois et dont le respect des libertes est un fondement essentiel de la democratie », a regretté le PAD.

« Khaled Drareni et tous les détenus politiques et d’opinion, doivent être rendus immédiatement à leurs familles et à leur peuple dans la pleine réhabilitation juridique, sociale, morale et matérielle qui leur est dûe », a-t-il conclu.

Rappelons que le journaliste Khaled Drareni, arrêté le 07 mars dernier, et placé sous mandat de dépôt le 29 mars, a été condamné, lundi, par le tribunal de Sidi M’hamed, à trois ans de prison ferme et 50.000 DA d’amende.

Ses co-accusés, arrêtés le même jour que lui et poursuivis pour les mêmes accusations à savoir : “atteinte à l’unité nationale” et “incitation à un attroupement non armée”, ont été condamnés à deux ans de prison dont quatre mois ferme. Sous mandat de dépôt depuis le 10 mars dernier et en liberté provisoire depuis le 02 juillet, Samir Belarbi et Slimane Hamitouche ont déjà purgé la peine prononcée contre eux.

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