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Le MPA décline l’invitation de Bensalah pour la conférence de dialogue

La tâche s’annonce de plus en plus difficile pour le Président intérimaire Abdelakder Bensalah. Après le refus des partis politiques et les personnalités de l’opposition de prendre part à la réunion de consultations, c’est au tour du MPA -qui était auparavant un fervent partisan du clan présidentielle-, de décliner l’invitation à la conférence de dialogue prévue ce lundi 22 avril.

 

Le mouvement populaire algérien (MPA) d’Amara Benyounes se rebelle contre la présidence et le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah. Invité pour prendre part à la conférence devant se tenir demain au club des pins en vue d’engager les discussions dur l’installation d’un instance indépendante de gestion des élections, le parti refuse de participer.

« En date du 20 avril, le MPA a reçu une invitation de la Présidence de la République pour une réunion le 22 avril en vue d’une concertation sur l’élection présidentielle prévue le 04 juillet 2019. Le bureau national réuni ce jour à décidé de décliner cette invitation », lit-on dans un communiqué du parti, rendu public aujourd’hui.

Le MPA, lit-on dans le même document,  «considère d’une part, que le climat général n’est pas favorable à la tenue d’une telle élection et d’autre part, que cette échéance, trop rapprochée, ne peut répondre aux revendications légitimes du mouvement populaire à savoir le changement du système et la mise en place d’une nouvelle République ».

Ayant salué la mise en œuvre de l’article 102 de la Constitution qui a conduit au départ du président Bouteflika, la formation d’Amara Benyounes estime que cette mesure n’est pas suffisante.

« L’application de l’article 102 de la constitution est une condition nécessaire mais non suffisante pour sortir de la crise. Le pays a besoin d’une transition démocratique concertée et apaisée », ajoute le communiqué.

 Durant cette période, propose le MPA, « il faudrait préparer une élection présidentielle libre et transparente dans laquelle le peuple Algérien choisira en toute souveraineté son prochain Président de la République ».

« A cette fin, il s’agit surtout de rétablir la confiance entre les différents acteurs en instaurant un dialogue inclusif, franc et transparent afin d’impliquer l’ensemble des forces vives de la nation dans la gestion de cette période de transition », explique cette formation qui avait pourtant soutenu le 5ème mandat du président Bouteflika.

Le MPA propose une la mise place d’une Présidence collégiale composée d’hommes d’état intègres et compétents et d’un représentant de l’ANP, la nomination d’un gouvernement de transition représentatif de l’ensemble des courants politiques et l’organisation d’une Conférence Nationale indépendante et Souveraine composée de partis politiques et de représentants de la société civile, qui aura pour mission ».

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