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Le mouvement populaire répond au pouvoir : « pas de dialogue et pas d’élections ! »

Le mouvement populaire campe sur sa position. Face aux manœuvres des représentants du pouvoir réel qui continuent de louvoyer pour contourner les revendications essentielles du Hirak, les manifestants confirment qu’ils ne peuvent être dupés.

 

Ils sont intransigeants : « Pas de dialogue avec les bandes », « pas d’élections » et « Gaïd Salah dégage »… En effet, le 25e vendredi de la mobilisation populaire a été marqué par cette réponse cinglante donnée, une nouvelle fois, aux tenants de pouvoir qui, parallèlement à ses offensives contre-révolutionnaire, a lancé officiellement leur dialogue en vue d’aller à l’organisation d’une élection présidentielle.

Les manifestants ayant battu le pavé à Alger, mais aussi dans l’ensemble des villes du pays, ont démontré, une nouvelle fois, leurs détermination à aller jusqu’au bout de la lutte et réaliser la consécration finale : la démocratie et l’Etat de droit.

Sous une chaleur caniculaire qui a dépassé, dans certaines régions du pays, la barre des 40°, les Algériens ont maintenu le rendez-vous et ont signé, massivement, leur présence au 25vendredi de la mobilisation contre le système qui a ruiné le pays.

« Gaïd Salah dégage ! »

Comme c’est le cas dans l’ensemble des grandes villes, les manifestants qui sont sortis à Alger ont repris les mêmes mots d’ordre opposés à toutes les démarches du pouvoir, dont le dialogue confié au Panel conduit par l’ancien président de l’APN, Karim Younes. « Pas de dialogue avec les bandes » et « Karim Younes à la poubelle », lancent-ils.

Les mêmes slogans ont aussi été repris par les manifestants, dans tout le pays, comme on peut le voir sur de nombreuses vidéos partagés sur le réseau social Facebook et par des journaux électroniques, devenus les remplaçants des chaînes de télévisions, publics et privées, qui ont choisi de faire le black-out sur les manifestations, comme elles l’ont déjà fait au début du mouvement contre le 5ème mandat du président Bouteflika.

D’Annaba à Oran, en passant par la Capitale, Alger et l’ensemble des villes de l’Est, du centre et de l’Ouest du pays, les protestataires n’ont pas ménagé le chef d’Etat-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, qui, dans son dernier discours, a affirmé « que toutes les revendications du Hirak sont satisfaite » et qu’il « faut aller rapidement vers une élection présidentielle ».

La rue lui dit niet. « Yetnahaw Gaa (ils vont tous partir)», « Daoula madania matchi 3askari (Pour un Etat civil et non pas militaire) » et « y’en a marre des généraux ! », scandent les manifestants à Alger qui exige aussi le départ de Gaïd Salah.

Libérez nos enfants !

Les manifestants n’ont pas oublié aussi les détenus d’opinion et le moudjahid Lakhdar Bouregaâ. « Libérez nos enfants pour passer la aïd avec nous espèce de bandes », « rendez-nous Bouregaa et prenez Gaid Salah », lancent encore les manifestants.

Près de six mois après le début du mouvement, les manifestants ne sont pas prêts d’abandonner le Hirak. « ma ranach habsine, kul djemaa khardjin (nous n’allons pas nous arrêter. Nous sortirons tous les vendredis) », « Ya hna ya ntouma, terahlou gaa (Vous allez vous qui d’entre nous va céder, vous aller tous partir », martèlent-ils.

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