Le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé, mardi, son « profond étonnement suite aux déclarations répétées et offensantes à l’égard du pays frère l’Algérie », soulignant que « ces actes irresponsables n’engagent que leurs auteurs et n’engagent pas l’Etat tunisien ».
Dans un communiqué publié sur sa page facebook, le ministère a exprimé son « profond étonnement devant les déclarations répétées et offensantes à l’égard du pays frère l’Algérie », réitérant son « rejet catégorique de toutes les tentatives désespérées visant à porter atteinte aux relations stratégiques entre Tunisie et Algérie ».
Répondant aux déclarations de l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, dans lesquelles il accusait l’Algérie de « s’ingérer dans les affaires tunisiennes » lors des événements dit du printemps arabe. Il souligne à ce propos que « ces actes irresponsables n’engagent que leurs auteurs et n’engagent en rien l’Etat tunisien ».
Et d’ajouter » de tels actes nous pourrons pas nuire aux relations distinguées qui lient la Tunisie à l’Algérie qui connaissent un essor remarquable, grâce au désir sincère des dirigeants des deux pays de se renforcer la coordination, concertation et la foi commune aux valeurs de fraternité, de solidarité et d’unité de destin pour le bien et l’intérêt des deux peuples frères.
Le président tunisien de 2011 à 2014, Moncef Marzouki ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur l’Algérie.
Dernière sortie en date ses récentes déclarations sur la chaine satilitaire Al Khaleej où il affirme que « Les autorités algériennes ont combattu la révolution tunisienne et lui ont été hostiles pendant ses premières années. Ce qu’a enduré la révolution tunisienne de la part de l’Algérie n’est pas moindre que ce que lui ont fait subir les Émiratis, même si c’était d’une manière différente ».
