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Le ministère de l’Éducation met en garde les syndicats qui appellent au boycott des examens

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© DR. Siège du ministère de l'Education nationale

Le ministère de l’Education a mis en garde ce mardi les syndicats qui appellent à boycotter les examens scolaires et le travail administratif de fin d’année, estimant que ces appels risquent de « saper les efforts de toute une année ».

Alors que le bras de fer opposant les syndicats du secteur au ministère de la tutelle perdure depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Education s’est dit « surpris et déçu » d’avoir enregistré ces appels à la grève au moment où des réunions sont organisées avec les représentants sociaux. Pour lui, ces appels au débrayage visent à saper « les efforts de la tutelle à régler les préoccupations socioprofessionnelles ».

Par le biais de son communiqué diffusé sur ses pages sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Education a estimé que ces incitations au débrayage sont « une violation flagrante aux dispositions juridiques appliquées dans le domaine ». Il a rappelé, dans ce sens, que les employés du secteur « sont soumis à l’exécution des travaux de fin d’année et à l’encadrement des examens conformément aux dispositions législatives et réglementaires ».

Le non respect de ces textes « saperait les efforts de toute une année scolaire de travail collectif « , « hypothéquerait le devenir des élèves candidats à des examens décisifs », et serait considéré comme « contraire aux lois de la République », précise le communiqué.

Sit-in du 26 mai

Environ quatorze syndicats ont appelé dans un communiqué datant du 18 mai à un sit-in devant le siège du ministère pour le mercredi 26 mai. Dans son communiqué d’aujourd’hui, le ministère de l’Education a appelé ces syndicats à se conformer à l’ordonnance n° 1839/21, rendue par le tribunal administratif d’Alger le 24 mai 2021 et qui prévoit la suspension de l’organisation du rassemblement devant le ministère.

Le ministère a également appelé, à travers le même document, à l’abandon de toute action qui « risque de perturber le travail du secteur au niveau éducatif ou administratif » jusqu’à ce que ladite instance judiciaire ait tranché sur le dossier.

Pour rappel, plusieurs actions de protestations ont été enregistrées dans le secteur de l’Éducation ces dernières semaines. Intervenant à l’appel de plusieurs syndicats, ces protestations visaient à faire entendre plusieurs revendications socio-professionnelles dont l’amélioration du pouvoir d’achat et l’amélioration des conditions de travail. Le bras de faire s’est durci après l’agression des neuf enseignantes à Bordj Badji Mokhtar, poussant plusieurs employés du secteur à boycotter les classes et à organiser des sit-in de protestation en solidarité avec leurs con-soeurs.

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