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Le malaise s’approfondit au Temps d’Algérie

Le « coup de gueule » poussé par Aissa Moussi, journaliste au Temps d’Algérie, le lundi passé sur les réseaux sociaux , où il écrivait « je ne peux rester de marbre après des semaines d’une situation intenable », connaît de nouveaux développement.
© Une du Temps d'Algérie
© Une du Temps d'Algérie

Ces collègues, qui lui avaient manifesté leur solidarité en refusant de produire le journal du lendemain, soit mardi 19, lui emboitent le pas et appellent à une « réunion d’urgence de tous les employés du Groupe Média Temps Nouveaux », est-il écrit dans un communiqué signé par Mohamed Amine Aberkane, directeur de la Rédaction, et daté d’aujourd’hui.

C’est dire, si le malaise est profond au sein de ce journal dont le collectif de rédaction qui déclare « enregistrer des pratiques inacceptables à l’égard de certains collègues », affirme « L’accent sera mis, lors de cette réunion, sur l’évaluation des quatre mois de gestion de la nouvelle direction qui devra se justifier de la dégradation de la situation groupe », peut-on lire.

Confirmant la situation déliquescente que vit le titre appartenant à l’ancien homme fort du régime, aujourd’hui à El Harrach, le communiqué relaye les écrits de Aissa Mouissi : « La dégradation, de la situation financière engendre des retards dans le versement des salaires des employés du groupe » et « L’ampleur notée dans la prise de décisions vitales, de façon unilatérale et sans consulter les journalistes, notamment dans l’adoption d’une politique rédactionnelle équilibrée dans la gestion des sujets d’ordre général », constituent les principaux griefs retenus contre la nouvelle direction.

Autre reproche qui semble être une pierre d’choppement à la bonne marche du journal réside dans le favoritisme que dénonce le communiqué. « Poursuite des mesures abusives à l’encontre de certains collègues et favoritisme pour d’autres », dénonce Mohamed Amine Aberkane.

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