Mais en réalité, notre confrère confirme que les raisons de son éviction de la rédaction de la télévision publique résident dans « son travail de couverture du Hirak ». Il ajoute que « les documentaires que je réalise en dehors des murs de Canal Algérie n’étaient pas bien reçus par ma direction ». « Je ne regrette pas mes années passées à la télévision publique algérienne. Je crois à la mission de service public que devrait endosser la télévision algérienne, et je déplore que ça ne soit pas toujours le cas », déplore le désormais ancien animateur de l’émission matinale de Canal Algérie « Bonjour l’Algérie ».
Il semblerait que les pressions que subissent au quotidien les journalistes du secteur public, surtout dans la conjoncture actuelle, soient énormes. On les somme indirectement, durant l’accomplissement de leur travail, de prendre position en faveur de la feuille de route de l’État.
« Nous sommes nombreux à avoir essayé de changer les choses de l’intérieur. Je suis certain que d’autres continueront le combat pour rendre la télévision publique au peuple Algérien. Je ne me considère pas comme une victime », conclut-il.