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Le général Wassini Bouazza en prison

Après l’interpellation du général Wassini Bouazza, patron de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) par les officiers de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), lundi dernier, le jour même de l’installation du général Abdelghani Rachedi en tant que directeur adjoint avec de larges prérogatives, l’ancien patron de la DGSI a été mis aux arrêts pour « plusieurs griefs ».

Selon le quotidien El Watan, les relations entre l’ancien patron de la DGSI et le président de la république « n’étaient pas aussi reluisantes ». Cela transparaissait, expliquent nos sources, «à travers les décisions, contre-décisions, résistance et opposition parallèle, qui suscitaient de lourdes interrogations au sein de l’opinion publique».

Depuis quelque temps, une enquête a été ouverte au niveau de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) sur de nombreux dossiers liés à la gestion du général Bouazza, « ses relais, ses intrusions dans le domaine politico-médiatique, etc. ».

Wassini Bouazza a été démis de ses fonctions suite à une décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dont-il dépend organiquement.

Le bras-de-fer entre le général Bouazza et le président de la République a duré plusieurs mois. Avant même la présidentielle du 12 décembre 2019, car l’ancien homme fort de la DGSI s’est opposé à la candidature de l’actuel président de la république.

Cette attitude a provoqué la colère de feu Ahmed Gaid Salah, ancien chef de d’État-Major , qui avait demandé à l’époque au responsable de la DCSA d’enclencher une enquête sur « les agissements du patron de la DGSI ». L’enquête n’a pas vu le jour, mais la tension entre les centres de décisions au sommet de l’état n’a pas pour autant baissé.

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