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Le général Toufik « en période de convalescence hors la prison militaire »

© DR | Le général à la retraite Mohamed Mediene dit Toufik
© DR | Le général à la retraite Mohamed Mediene dit Toufik

L’ancien patron des services de renseignements algérien (ex-DRS), le général-major à la retraite, Mohamed Mediene dit Toufik, se trouve depuis trois mois dans une clinique militaire pour une période de convalescence, selon les déclarations de son avocat Me Kesentini au quotidien panarabe Asharq al-Awsat. 
L’avocat affirme que l’ancien militaire, qui a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour « complot contre l’Etat » entre autres, a toujours son statut de « détenu ». Selon lui, il a été admis à la dite clinique pour subir une opération chirurgicale. Il y réside « depuis trois mois » pour une « période de convalescence ».
Condamné auprès de son successeur Bachir Tartag, le frère et le conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika ainsi que la cheffe du parti des travailleurs Louisa Hanoune pour « complot contre l’autorité de l’Etat », la Cour suprême a cassé le 18 novembre le verdict qui condamne les deux anciens militaires et Said Bouteflika à 15 ans de réclusion criminelle et Louisa Hanoune à 3 ans dont neuf mois ferme. D’après Me Kesentini à Asharq al-Awsat, la programmation du procès des quatre accusés est attendue durant le mois à venir.
Egalement condamné, par contumace, dans le cadre de la même affaire à 20 ans de réclusion criminelle, le général-major à la retraite et ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar est rentré le 11 décembre en Algérie.
Selon des sources judiciaire au quotidien algérien El Watan, Khaled Nezzar «s’est présenté d’abord au tribunal militaire de Blida, devant lequel il a comparu. Après des heures d’audition, Nezzar a obtenu l’annulation de la plainte ayant suscité la poursuite et la condamnation par contumace. Le lendemain, il s’est présenté au tribunal de Sidi M’hamed, puis a été déféré devant le juge d’instruction, qui l’a entendu durant trois heures sur l’affaire SLC, avant d’annuler le mandat d’arrêt et le mettre en liberté en attendant la fin de l’instruction».

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