La société française d’ingénierie Egis Avia aurait accepté mardi de payer une amende de 2,6 millions d’euros pour échapper aux poursuites lancées à Paris dans une affaire de corruption portant sur un marché de modernisation de l’aéroport d’Oran, en Algérie, indique la même source.
Cette amende, validée lors d’une audience au tribunal de Paris, aurait été négociée avec le parquet national financier (PNF) dans le cadre d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP).
Elle met fin aux poursuites engagées à l’encontre d’Egis Avia pour des faits de « corruption d’agent public étranger » dans le cadre d’un marché de quatre millions d’euros conclu en 2008 pour la modernisation et l’équipement de l’aérogare d’Oran.
La société française aurait notamment signé un contrat, de quelque 390.000 euros, avec une société de consultants domiciliée dans les Iles vierges britanniques, accusée d’avoir servi à rémunérer frauduleusement plusieurs intermédiaires algériens.