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Le FFS rejette le projet de révision de la Constitution et dénonce les manœuvres du pouvoir pour « étouffer » le Hirak

© DR| Le front des forces socialistes (FFS)

Le FFS a critiqué sévèrement, ce lundi 13 janvier, le nouveau gouvernement de Djerrad estimant que celui-ci a été installé par le « même système » avec les « même pratiques autoritaires » pour imposer « une feuille de route visant à maintenir le statu quo ». Rejetant le nouveau chantier lancé par Tebboune portant sur la révision de la Constitution qu’il juge « non démocratique », le parti rappelle que le revendications populaires ne peuvent être satisfaites que par l’élection « d’une Assemblée Nationale Constituante » dont la mission est « l’élaboration d’une nouvelle Constitution consensuelle adoptée par un référendum populaire ».

Dans une déclaration rendue publique ce lundi, le FFS estime que le régime « en uniforme uniforme soucieux de pérenniser son emprise sur la société, se contente d’une façade faussement démocratique », et ce, « en organisant une farce électorale pour doter l’Etat d’une gouvernance civile d’apparence légale, sans pouvoir réel, avec un président illégitime, un gouvernement du même système et les mêmes pratiques autoritaires pour imposer une feuille de route visant à maintenir le statu quo avec des apparences de changement sans que rien ne change véritablement dans la nature du pouvoir, foncièrement antidémocratique et antisocial« .

Pour le parti, le régime « ne lâchera pas le pouvoir de son plein gré », et il suffit pour s’en convaincre, d’observer, « le processus non démocratique engagé pour apporter des amendements à la constitution, avec une rédaction par des experts sous la dictée du pouvoir, son adoption par une Assemblée illégitime et impopulaire et sa consécration par un référendum sous le contrôle de ce même régime, et ce, quel que soit le taux de participation qu’on sait d’avance quasiment nul », indique le FFS.

Le parti rappelle, dans la foulée, que « les revendications légitimes du peuple ne peuvent être satisfaites que par l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante dont la mission est l’élaboration d’une nouvelle Constitution consensuelle adoptée par un référendum populaire, prélude à l’avènement de la deuxième république qui est la seule perspective de sortie de crise » et considère que « les exigences de cette révolution pacifique, sur le plan politique, économique, social, culturel, ne peuvent être satisfaites que dans le cadre d’une transition démocratique pour instaurer un État de droit civil, démocratique et social ».

Par ailleurs, le FFS se dit « préoccupé par le contexte régional et international menaçant à nos frontières » et « réitère son attachement indéfectible à la défense de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’unité de son peuple », exprimant par la même sa solidarité au peuple frère libyen et son souhait que « la crise actuelle trouve sa solution dans le cadre de la légalité internationale et du dialogue entre Libyens », conclut le communiqué.

 

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