Le Front des Forces Socialistes (FFS) suit avec avec « inquiétude » les derniers développements sur la scène politique « caractérisée par les atteintes aux libertés ».

Dans un communiqué rendu public ce jeudi 27 mai, le parti de feu Hocine Ait Ahmed, a appelé le pouvoir de mettre un terme à sa tentative  » de confisquer la vie politique, syndicale et associative « . Cette attitude ne fera « qu’accentuer le fossé entre peuple et ses institutions et encourager la logique de l’affrontement », estime le FFS.

Le FFS réitère sa solidarité avec les détenus d’opinion, les partis politiques, les syndicats ainsi que les associations « victimes d’intimidations ».

En outre, le secrétariat national du FFS considère que que la diversité des partis politiques, les syndicats et les associations est un  » droit arraché grâce aux luttes des Algériennes et des Algériens « .

A cet effet, le FFS affirme qu' »il n’est pas question de reculer  sur ces acquis ». Parce que, pour le FFS, « la construction d’un Etat de droit et l’édification d’institutions fortes et démocratiques n’est possible qu’avec cette diversité « .

S’agissant de « la stratégie du tout sécuritaire », le FFS demeure convaincu de son « inutilité », considérant que les que les  » solutions de rafistolage n’aident pas à recréer les liens de confiance entre le peuple et ses institutions « .

Afin de trouver une solution à la crise que traverse le pays, le FFS préconise « un dialogue sérieux et responsable ». Le dialogue demeure, selon le FFS,  » le seul cadre dans lequel peut se concevoir un pacte national consensuel qui évitera à l’Algérie les méandres de la confrontation « , précise le communiqué.

Le FFS met  » toutes les parties qui rejettent le dialogue et qui s’accrochent à leurs positions  devant leurs responsabilités vis-à-vis des citoyens et de l’histoire en cas de dérapage potentiel « .

« La diversité des organisations sociales indépendantes et représentatives est une « priorité absolue « ,estime le FFS.