Le FFS a dénoncé, ce dimanche 15 septembre, la stratégie « répressive du pouvoir » qui vise, selon le parti, à neutraliser toute opposition à cette feuille de route portant sur une l’élection présidentielle que le système politique actuel s’échine à l’organiser avant la fin de l’année.
« La crise politique nationale s’aggrave de jour en jour et atteint un stade dangereusement critique dont la responsabilité incombe aux tenants d’un pouvoir illégitime, impopulaire et autoritaire qui, pour se maintenir coûte que coûte, a décidé unilatéralement d’imposer sa feuille de route en organisant une élection présidentielle à brève échéance », affirme le FFS dans un communiqué rendu publique signé par son premier secrétaire, Hakim Belahcel.
Le FFS estime que, « cette stratégie répressive n’a pas épargné des acteurs politiques et des leaders d’opinion, arrêtés illégalement et emprisonnés sans jugement ».
Et d’ajouter: « Les tenants du pouvoir, voulant la convocation à tout prix du corps électoral le 15 septembre et des élections avant la fin de l’année, vont jusqu’à adopter de façon expéditive, et au pas de charge deux projets de lois liés au régime électoral et à l’autorité d’organisation des élections par un parlement illégitime et impopulaire, ce qui relève d’un acte politique suicidaire, tout en restant insensibles au rejet exprimé par le mouvement citoyen chaque vendredi depuis le 22 février », s’indigne le FFS affirmant son « rejet total de l’agenda du pouvoir » et dénonce « son obstination et son recours à des institutions illégitimes décriées par le peuple algérien ».
Le FFS a également dénoncé « énergiquement les agissements irresponsables et dangereux des médias aux ordres, notamment l’ENTV ». Pour le parti « leur propagande malfaisante vise à saper les bases de la cohésion et de l’unité nationale cimentées par la Révolution populaire et à remettre en cause le caractère pacifique et solidaire du mouvement citoyen ».
Le FFS réitère son appel pour un « dialogue sérieux, transparent et inclusif afin de trouver des issues consensuelles et réalistes à la crise nationale multidimensionnelle, et ce, dans l’intérêt suprême du peuple algérien et de la nation, une et indivisible ».
Il appelle, dans le même sillage, les autorités à « libérer immédiatement tous les détenus politiques et d’opinion et l’arrêt des intimidations et de toutes formes de répression afin d’installer un climat favorable à ce dialogue.
