Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Le FFS condamne le discours de haine et appelle à un dialogue national

Le parti du Front des Forces Socialistes (FFS) a appelé, samedi 21 août, à un dialogue national pour « renforcer l’unité nationale » et contrer tous « les discours de haine et de division ». À travers un communiqué rendu public à l’occasion du double anniversaire du 20 août, le parti a appelé à la « réunification et à la consolidation » des rangs au vu « du danger et de sensibilité du moment ».

« Cet anniversaire intervient alors que le pays traverse l’une de ses étapes les plus critiques depuis l’indépendance à tous les niveaux, et nous rappelle ainsi la nécessité d’adopter une solution politique pacifique et inclusive et d’en faire une priorité absolue, en créant le climat optimal pour le dialogue et en reconsidérant la politique et ses règles de pratique pour anticiper et réfuter les risques et faire face aux défis internes ou externes », a indiqué le parti à l’occasion du 20 août qui commémore l’Offensive du Nord Constations et le Congrès de la Soumam.

Pour le FFS, « cet événement marquant et fondateur de l’histoire de notre glorieuse révolution nous impose en tant que société et en tant que nation l’ordre des priorités et la nécessité d’une véritable organisation et restructuration de la société pour unifier l’effort national de construction d’un État libre, démocratique et cohérent ».

Après les récents feux de forêts et les évènements qui s’en sont suivis notamment le meurtre de Djamel Bensmail, le FFS a critiqué la gestion des autorités de cette crise et a appelé à un dialogue national. Le Parti a également appelé à « la vigilance et l’intelligence » face aux discours de haine et de division.

« Il est devenu urgent de lancer un dialogue national global qui débouche sur un contrat national qui assure l’établissement de l’état de vérité et la loi, l’état des institutions légitimes, et lance une voie pacifique et progressive pour un changement radical de régime, bloquant ainsi la voie aux tyrans corrompus et aux aventuriers téméraires », a plaidé le parti.

Et d’arguer: « Nous tous, et l’État en particulier, qui a pour rôle premier de préserver et de consolider la sécurité civile et nationale, devons mettre un terme aux discours de haine, quelle qu’en soit la source, et renoncer au fanatisme et à la discrimination, tout en soulignant que le moment, autant qu’il est pour la solidarité et les rangs serrés, l’est aussi pour la vigilance et l’intelligence. Il ne faut pas se laisser entraîner dans des schémas destructeurs au visage rayonnant mais dont l’essence est la ruine et la destruction ».

Pour le FFS, tout un chacun est appelé à assumer les répercussions de ses actes, « positives seront-elles ou négatives ».

AD-300-X-250