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Le cri de détresse des professionnels du cinéma et de la télévision

Des hommes du septième art et de la télévision, une centaine, tiennent à manifester leur solidarité avec le producteur Youcef Goucem, qui, le 7 janvier écoulé, s’est tout simplement immolé dans les locaux de la chaîne de Télévision Dzair TV.

 
 
Un geste extrême que le concerné avait justifié du fait qu’il n’avait pas obtenu sa rémunération pour la diffusion d’un feuilleton en 2017 par cette chaîne. Dans leur lettre, ces professionnels du cinéma et de la télévision algériens dénoncent ce qu’ils qualifient d’«anxiété» résultant des obstacles à leur métier.
Un des signataires de cette lettre ouverte, Saïd Mehdaoui, tranquillise quant à l’état de santé de Goucem qui, selon lui, est «hors de danger», affirmant, néanmoins, que «52% de son corps a subi des brûlures»
Pour sa part, Bélaid At-Mejqan, le leader du groupe Tagrawla, soutient sur page facebook, avoir rendu visite au producteur sur son lit d’hôpital à Douéra, à l’ouest d’Alger. Il soutient que Goucem, qui a fêté le 11 janvier écoulé, son 61e anniversaire,  est «sauvé».
Il faut rappeler que dans un communiqué, la chaîne Dzaïr TV,  propriété de Ali Haddad, président du FCE, dit  regretter un «différend commercial qui, malheureusement, a tourné au drame».
Lorsqu’il a tenté de s’immoler, M. Goucem sortait d’un entretien avec le nouveau directeur général de la chaîne qui l’avait «rassuré quant à la prise en charge de sa requête et son traitement avec les services de l’administration, le lendemain», selon Dzaïr TV.
Dans leur lettre, la centaine de producteurs, réalisateurs, comédiens ou techniciens soulignent la nécessité d’une «action structurelle et structurée» pour mettre fin « aux abus consentis, à la cooptation admise, aux manquements à la parole et aux petites et grandes injustices».

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