Le corps sans vie de la surfeuse algérienne Bakhta Ramdani, disparue depuis des mois, a été retrouvé en Espagne, selon le média El Periódico.

Retrouvé le début juin dernier, ledit média a précisé que le corps était dans un état de décomposition à sa découverte mais qu’il a pu être identifié grâce à un test d’ADN.

« La Garde civile a réussi à identifier par un test ADN le corps de la femme retrouvé début juin à proximité des côtes de Xàbia par un bateau de pêche. Il s’agit de Bakhta Ramdani, une surfeuse expérimentée de 68 ans basée à Tipaza (Algérie) et qui avait disparu depuis début mars dernier alors qu’elle sortait comme tous les matins pour profiter des vagues avec sa planche », a rapporté El Periódico.

Au moment de sa découverte, « le corps était vêtu d’une combinaison de plongée et portait un harnais ce qui indiquait déjà aux chercheurs qu’il pouvait s’agir d’une personne décédée lors de la pratique d’un sport comme la planche à voile ou kitesurf », a ajouté le média.

Estimant que le corps aurait pu être trainé par le courant jusqu’en Espagne, les autorités espagnoles ont effectué une recherche sur les personnes disparues en Espagne et même en Algérie et au Maroc. Ils ont collecté des échantillons d’ADN et ont pu, ainsi, confirmé que le corps était celui de Bakhta Ramdani.

Deux semaines après sa disparition en mars dernier, le corps sans vie d’une femme a été retrouvée sur les plages de Jijel. Il a d’abord été attribué à Bakhta Ramdani avant que la Protection civile démente l’information après avoir conclu que le corps appartenait à une femme âgée entre 35 et 40 ans.