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Le club des magistrats libres charge le porte-parole du gouvernement, Hassan Rabhi

Le club des magistrats n'a visiblement pas apprécié l'intervention du porte-parole du gouvernement sur le conflit qui oppose le syndicats des magistrats au ministère de la Justice. Le Club estime que cette intervention est "une solidarité ministérielle entre les membre d'un pouvoir exécutif cherchant par tous les moyens à défendre sa position "funeste" contre des juges indépendants.

Dans un communiqué rendu publique ce dimanche, le porte-parole du club des magistrats libres en cours de création, Saadeddine Marzouk n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour s’attaquer à hassan Rabhi indiquant que ce dernier s’est impliqué dans une crise « qui ne lui concerne pas en essayant « de donner des leçons gratuites, pour la seconde fois, sur la déontologie et le bon fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature », soulignant que « seuls les magistrats connaissent les rouages de leur secteur ».
« Les conseils que Hassan Rabhi souhaite donner aux juges indépendants qu’ils soient membres du SNM ou du club des magistrats aurait été plus fructueux  s’il avait été adressé à son secteur en difficulté », fulmine l’organisation.
Ainsi, le Club des magistrats dénonce les déclarations du porte-parole d’un gouvernement « contesté dans sa légitimité et nommé par des forces anticonstitutionnelles et populairement rejetée« , note le communiqué lui demandant de prêter attention à son secteur, « qui a cruellement besoin de réformes radicales pour annihiler les frontières et les restrictions que subissent la presse », ajoute les rédacteurs du communiqué.
Le club affirme que « la majorité des juges de divers tribunaux et conseils judiciaires nationaux ainsi que la Cour suprême et le Conseil d’État ont fortement participé pour la deuxième semaine consécutive au boycott du travail judiciaire appelé par le syndicat national des magistrats en pleine coordination avec le Club des magistrats » niant par la même toutes les informations et les données avancées par le porte-parole du gouvernement, hassan Rabhi.
Allant plus loins dans sa critique, le club des magistrat a appelé le ministre de la communication d’élaborer « sérieusement » un code de déontologie pour la profession du journaliste, d’éliminer le chaos général que connait le secteur de l’audiovisuel plutôt que de s’engager dans la crise actuelle entre les magistrats et le ministère de la Justice.

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