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Le 12e rassemblement en solidarité avec le journaliste Khaled Drareni interdit

Le rassemblement hebdomadaire en soutien au journaliste Khaled Drareni, condamné le 15 septembre à deux ans de prison ferme, a été interdit ce lundi. « Au vu de la situation sanitaire actuelle », tout regroupement à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison de la presse est interdit, indique une note collée juste à l’entrée de l’immeuble.

Une dizaine de journalistes et des militants se sont dirigés ce lundi, comme à l’accoutumée, à la maison de la presse pour tenir le 12e sit-in de solidarité avec le journaliste Khaled Drareni qui a été condamné le 15 septembre à deux ans de prison ferme.

Une fois sur le lieu du rendez-vous, les partisans de Drareni s’étonnent devant l’instruction qui leur interdit tout rassemblement à l’intérieur de la maison de la presse ou ailleurs, et ce, « au vu de la situation sanitaire actuelle ».

Les rassemblés tentent tout de même de maintenir le sit-in en essayant d’ignorer la note. Cependant, à peine quelques pas franchis à l’intérieur du building, ils sont chassés par les agents de sécurité et les policiers sur place.

En effet, un important dispositif policier a été déployé aux alentours de la maison de la presse pour empêcher le rassemblement tandis qu’à l’intérieur des policiers ont prêté assistance aux agents de sécurité pour chasser les journalistes et militants.

« Khaled Drareni sahafi hor

« Sortez », « sortez », criaient les policiers et les agents de sécurité alors qu’ils poussaient les journalistes vers l’extérieur.

Face à la répression, les présents scandaient « Khaled Drareni sahafi hor » (Khaled Drareni est un journaliste libre), comme ultime tentative de maintenir le rendez-vous.

Cette décision intervient au lendemain de celle prise par le Premier ministère portant « prorogation de la mesure d’interdiction, à travers le territoire national, de tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision et autres événements tels que les regroupements au niveau des cimetières ».

Toutefois, si la note d’interdiction évoque la situation sanitaire actuelle, ce n’est pas la première fois qu’on essaye de restreindre le nombre de participants au sit-in de solidarité. Depuis deux semaines, seuls les détenteurs d’une carte de presse ont pu accéder à l’enceinte de Tahar Djaout.




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