L’animal à l’origine du coronavirus n’a pas encore été identifié, a annoncé ce mardi l’équipe d’experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui enquêtent sur l’origine de la pandémie mondiale à Wuhan, en Chine où le virus est apparu pour la première fois.

Les experts se sont dirigés la mi-janvier en Chine pour enquêter sur l’origine du nouveau coronavirus.

“Après discussions, l’équipe d’experts de l’OMS se rendra en Chine à partir du 14 janvier pour des inspections. Ils mèneront des recherches conjointes avec des scientifiques chinois sur les origines du Covid-19”, avait indiqué le ministère chinois de la santé dans un bref communiqué.

À leur arrivée en Chine, les enquêteurs ont d’abord été placés en quarantaine qu’ils ont bouclé le 28 janvier. Après quoi, les experts ont entamé leur mission.

Les délégués de l’OMS ont tenu ce mardi une conférence de presse pour informer sur les développements de leur enquête.

La transmission du virus depuis un animal reste « l’hypothèse la plus probable mais l’animal n’a « pas encore été identifié », a indiqué Liang Wannian, le chef de la délégation de scientifiques chinois.

Concernant l’apparition du covid-19 avant décembre 2019, date à laquelle la Chine l’a signalé , les enquêteurs ont déclaré que rien n’indique que le virus est apparu à Wuhan avant la date avancée par la Chine.

« Il n’y a pas assez de preuves […] pour déterminer si le Sars-Cov-2 s’est propagé à Wuhan avant décembre 2019 », a indiqué Liang Wannian.

Pour une enquête « claire et poussée »

Après avoir réintégré l’OMS après l’investiture de leur nouveau président Joe Biden, les Etats-Unis ont appelé à ce que l’enquête internationale soit « claire et poussée ».

“Il est impératif que nous allions au fond des choses dans l’apparition de la pandémie en Chine”, avait déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Washington évaluera “la crédibilité du rapport d’enquête une fois terminé”, avait-elle ajouté.

L’OMS a été accusée par l’ancien président américain Donald Trump d’être trop proche de la Chine. Cette dernière a, elle, été pointée du doigt depuis le début de la pandémie, accusée d’avoir dissimulé des informations sur le virus et d’avoir tardé à le signaler.

Avec AFP