La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) a appelé à la libération de tous les détenus d’opinion qui n’ont fait selon elle, « qu’exercer un droit fondamental, le droit à s’exprimer pacifiquement, garanti par la Constitution et par le Pacte international sur les droits civils et politiques ratifié par l’Algérie».
«Les libertés de circuler, de réunions publiques et de manifester d’une manière pacifique sont également garanties par la Loi fondamentale et les différentes conventions relatives aux droits de l’homme ratifiées par notre pays », insiste la Ligue dans un communiqué signé par son président, Me Noureddine Benissad et rapporté par El Watan
La LADDH exige, dans la foulée, que « les campagnes d’arrestations doivent cesser et l’ouverture du champ médiatique est un impératif démocratique pour que les autorités soient à l’écoute des Algériennes et des Algériens au lieu de s’enfermer dans des citadelles de fausses certitudes, de refuser l’écoute et de penser que leur dogmatisme pourrait tout faire passer».
Pour la LADDH, les droits de circuler, de manifester, de s’impliquer dans les questions politiques, de se réunir et d’exprimer une opinion ne sont ni des délits ni des crimes. « La judiciarisation de la vie politique et associative n’est pas une solution à des questions éminemment politiques dont le traitement ne peut être que politique, consensuel et dans le respect des libertés« , conclut-il.