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LADDH : « Cette élection doit être annulée en urgence ».

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, samedi 16 novembre, la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme, LADDH, a exprimé son opposition à l’élection présidentielle, prévue pour le 12 décembre prochain, et prévient des conséquences que pourrait avoir le maintien de cette élection contre la volonté populaire. « Non aux élections qui portent atteinte à l'unité et à la cohésion nationales », titre la LADDH dans son communiqué 
© DR| Said salhi, vice président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), exilé en Belgique

Mettant le pouvoir face à ses responsabilités, l’organisation présidée par Me Benissad affirme que le pouvoir « ne semble pas reculer, au contraire, il maintient son coup de force, et multiplie la provocation au risque d’aller à une confrontation certaine avec la population qui est elle aussi résolue, à défendre pacifiquement, sa révolution pacifique » et continue en prévenant des conséquences de cet entêtement à maintenir ce scrutin « Alors, un bras de fer dangereux s’annonce et c’est l’escalade, chaque jour on assiste presque impuissants à des affrontements entre les partisans des élections appuyés et encadrés par les services de sécurité et les médias du pouvoir contre la population pacifique qui résiste au coup de force. Après Annaba, Constantine, aujourd’hui c’est à Oran », peut-on lire.
Le communiqué signé par Said SALHI, vice président de la LADDH, dresse également un bilan des 9 mois de contestation populaire et met l’accent sur le caractère pacifique maintenu par la population, malgré la riposte disproportionnée du pouvoir « Visiblement, la répression à pour cible le Hirak : des arrestations massives, de l’utilisation abusive de la force, toujours contre les militants et partisans du Hirak qui après 09 mois, n’a rien a démontrer de son pacifisme »
Enfin, la LADDH tire la sonnette d’alarme et se projette sur les risques encourus en cas de maintien de cette élection « Le pouvoir joue avec du feu, ces élections présidentielles sont dangereuses pour le pays, elles vont approfondir la crise, au risque de diviser le peuple, attenter à la cohésion de l’état et de l’armée, attenter à la cohésion et à l’unité nationales » est-il écrit.
Enfin, la ligue de défense des droits de l’Homme exprime clairement sa position vis-a- vis de cette échéance électorale voulue et imposée par le pouvoir : « Dans l’intérêt suprême du pays, cette élection doit être annulée en urgence », conclut le communiqué.

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