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La police interdit le Forum hebdomadaire de RAJ : l’association dénonce « une atteinte grave aux libertés de rassemblement »

Crédit photo:DR

Le pouvoir ne semble manifestement pas vouloir divorcer avec ses anciennes pratiques « anti-démocratiques ». Ajourd’hui, alors que les militants s’apprêtaient à tenir la 35e édition du « Forum RAJ » sur une place publique à côté de la Grande poste, la police est intervenue pour l’empêcher.

 
« La réappropriation de l’espace public comme espace de débat citoyen est l’un des acquis du mouvement du 22 février, ce dernier est plus que jamais menacé », dénonce l’association qui devait organiser la 35e édition du « Forum de RAJ » sur une place publique, à coté de la Grande poste d’Alger-centre. Ce qui a été, selon le communiqué de l’association, interdit par la police.
RAJ indique qu’« au moment où ses militants s’apprêtaient à s’installer comme d’habitude pour commencer le débat avec la population autour du sujet du « Dialogue », la police présente en force sur les lieux a sommé les « enRAJés » présents d’évacuer le lieu en disant que c’est fini, « vous ne pouvez plus organiser vos débats ici ».
Pour RAJ, « le pouvoir souffle le chaud et le froid, au moment où il appelle au dialogue, pour trouver une issue à la crise comme il aime à le répéter, il empêche le dialogue dans la société. Il interdit des conférences, il réduit les espaces de manifestation, il met les algériens(nes) en prison pour avoir porté le drapeau amazigh ou pour avoir exprimé une opinion ».
L’association estime que « cette interdiction est un autre indice révélateur de l’absence de volonté politique chez le pouvoir de répondre favorablement aux revendications légitimes des algériennes et  des algériens qui manifestent pacifiquement depuis le 22 février et qui aspirent à la liberté et à exercer pleinement leur citoyenneté »,
« Par cette répression, le pouvoir envisage d’en finir avec le Hirak, il revient aux anciennes pratiques répressives d’avant le 22 février. Il se trompe lourdement », assure RAJ qui dénonce « avec force cette interdiction et la considère comme une atteinte grave aux libertés de rassemblement et de réunion visant à étouffer et affaiblir le mouvement »
Le RAJ réitère son engagement et son implication dans le Hirak et considère que la poursuite du mouvement est le seul garant face a ce pouvoir machiavélique qui ne cherche que son maintien.
Par ailleurs, l’association a réaffirmé « l’urgence d’aller vers une période de transition et considère qu’il ne peut y avoir de dialogue sans la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion, cesser les interpellations, lever l’embargo sécuritaire sur Alger, garantir les libertés démocratiques notamment la liberté de réunion, de rassemblement, d’associations, d’expression et de presse », indique le communiqué.

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