La nouvelle aérogare d’Alger, tout fraîchement opérationnelle, se trouve désormais au cœur d’une enquête « sur la corruption ». En effet, L’Inspection générale des finances (IGF) a chargé quatre de ses fins limiers pour enquêter sur le chantier de réalisation de la nouvelle extension de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger.
Une autre affaire qui pourrait faire tomber – un peu plus- en disgrâce le règne Bouteflikien. Selon une information publiée par Huffpost maghreb, Tahar Allache, le P-DG de la société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) avait convoqué ses cadres afin de leur annoncer que la DGSN a enclenché une enquête sur la nouvelle aérogare de l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger.
Ce n’est pas la première fois que la nouvelle aérogare fait l’objet d’une enquête. Déjà en 2018 le bureau gouvernemental britannique, Serious Fraud Office (SFO) a diligenté une enquête pour soupçons de corruption.
Le groupe Ultra Electronics, qui avait obtenu un marché pour l’installation d’une solution informatique de gestion aéroportuaire, a accusé le P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, de corruption, rappelle Huffpost.
Cette extension de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger, opérationnelle le 29 avril dernier a couté plus de 80 milliards de dinars.