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La LADDH accuse le « système de prolonger la crise et d’ajourner la solution »

© DR | Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme
© DR | Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH)a réagi dimanche au report de l’élection présidentielle prévue pour le 4 juillet estimant que le « système », à travers la prolongation du mandat de chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah et son entêtement à organiser le scrutin, a pris « le choix de prolonger la crise  et d’ajourner la solution ».

 

« Le conseil constitutionnel tout en prenant acte de l’impossibilité d’organiser ces élections, s’arroge une exégèse non prévue par la constitution: le prolongement du mandat du chef de l’état alors rejeté par la rue, en lui accordant encore le pouvoir de re-convoquer le corps électoral pour une autre élection présidentielle, Alors que la constitution actuelle n’offre aucune solution », écrit la LADDH dans un communiqué signé par son vice-président, Said Salhi.
Pour la Ligue, le système qui « s’entête à inventer des artifices au nom d’une Constitution viciée et rédhibitoire, a pris le choix de prolonger la crise et d’ajourner la solution, au lieu d’aller vers une transition politique négociée avec le peuple pour l’avènement de la nouvelle République ».
L’ONG estime que le Conseil constitutionnel « ne fait que conforter, « l’offre du pouvoir réel » incarné par le chef d’état-major de l’Armée » en annonçant « le report de l’élection ».
Selon LADDH, le « système » annonce « clairement sa nouvelle feuille de route toujours dans le cadre constitutionnel et pour seul objectif : l’organisation des élections présidentielles à tout prix ».
Insistant sur la transition comme l’unique solution à la crise politique que vit l’Algérie, la LADDH réitère son appel à l’adresse du pouvoir réel « pour se ressaisir et ouvrir un dialogue sérieux et franc autour de l’impératif de la refondation démocratique et sociale (…) », est-il écrit dans le communiqué de l’ONG.
Ce dialogue doit être précédé par des mesures en « signe de bonne volonté », poursuit LADDH. Parmi ces mesures figurent « la libération de l’ensemble des détenus d’opinion; l’établissement de la vérité et rendre justice à feu Kamel Eddine Fekhar; l’arrêt de toutes les poursuites judiciaires et le harcèlement à l’encontre des militants et des journalistes et respect des libertés publiques et démocratiques; de manifestations pacifiques et réunions publiques. »
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