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La détention de Khalida Toumi et Hamid Melzi prolongée

La détention préventive de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, de l’ex-directeur général des résidences d’Etat du Sahel (Club des Pins) et de la société d’investissements hôteliers (SIH), Hamid Melzi, a été prolongée de quatre mois, a rapporté le quotidien El Watan.

La chambre d’accusation près la cour d’Alger a décidé, mardi dernier, de prolonger leur détention à la demande des juges d’instruction chargés de leurs affaires au niveau du pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, rapporte le quotidien.

D’après la même source, les demandes des juges d’instruction ont été introduites en raison du non-retour des réponses des commissions rogatoires, délivrées à des pays étrangers.

Dans une déclaration à El Watan, l’avocat de Khalida Toumi, Me Miloud Brahimi, s’est dit « scandalisé » par cette décision même si la loi permet à la chambre d’accusation de proroger la période de détention en cas de non-réponses aux commissions rogatoires.

En détention depuis novembre 2019, les avocats de l’ancienne ministre ont adressée l’été dernier une lettre au Président de la République Abdelmadjid Tebboune en tant que « premier magistrat du pays, garant du respect des lois ». Ils avaient dénoncé des « violations d’une extrême gravité » et « une détention illégale ». Mais, la Cour d’Alger a rétorqué, disant que Khalida Toumi ne se trouvait pas en “situation de détention arbitraire” et que l’instruction dans cette affaire suivait sont cours dans “le strict respect de la loi et des procédures”.

Khalida Toumi est poursuivie pour « dilapidation de deniers publics », « octroi d’indus avantages » et « abus de fonction ». En détention depuis mai 2019, Hamid Melzi est lui poursuivi pour « atteinte à l’économie nationale », « espionnage économique » entre autres accusations en lien avec la corruption. Leurs procès n’ont pas encore été programmés.

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